Catégorie : Actualités

Écrire pour les libérer.

Actualités – Prisonniers politiques Sarahouis détenus au Maroc.

Actualités – Le Sahara occidental, situé au Nord – Ouest du continent africain, entre Maroc et Mauritanie, n’existe pas en tant qu’Etat indépendant ! C’est en effet la dernière colonie en Afrique. D’abord colonie espagnole, elle est depuis 1976, occupée par le Maroc qui prétend y être souverain. Et pourtant la RASD existe, République sahraouie démocratique proclamée le 27 février 1976, dont l’administration et la population sont principalement établies en Algérie et sur une partie du Sahara occidental libéré.

Cette citoyenneté ne peut s’exprimer publiquement dans la partie occupée par le Maroc ! Appeler à l’autodétermination vous envoie directement en prison pour atteinte à l’intégrité territoriale du royaume.

Alors pas d’hésitation devenez marraine ou parrain et suivez sur le site les conditions proposées pour écrire et vous informer régulièrement de leur situation.

ENTRETIEN AVEC YAHYA MOHAMED EL HAFEF IAAZA, libéré le 1er mars 2023 après 15 ans de prison.

Le combattant sahraoui pour l’autodétermination Yahya Mohamed El Hafed Iaaza fut arrêté et injustement condamné à 15 ans de prison par le Maroc. Le 1er mars 2023, il a été libéré après avoir purgé la totalité de sa peine. La communauté sahraouie lui a réservé un magnifique accueil à Tan Tan, avec de nombreux invités. Puis vinrent les représailles marocaines contre certains participants.

Malgré 15 ans de souffrance, Yahya n’a pas perdu une once de moral et de courage. Dans ses déclarations à Equipe Media -reproduites en vidéo-, il continue de revendiquer la résistance jusqu’au bout, et se réjouit qu’elle soit assurée dans la génération suivante, en faisant référence à son fils.

Il parle des valeurs qui lui ont été inculquées depuis son enfance. Il n’a jamais faibli face aux Marocains.

Il parle des accusations absurdes portées contre lui, et de ses grèves de la faim pour les faire retirer, réussissant au moins, grâce à la pression d’organisations internationales, à lever l’accusation d’espionnage pour des parties étrangères -le Polisario-, laissant en vigueur les accusations de crimes de droit commun, également fausses. Lire plus

Situation des 3 grévistes de la faim

Suite à la grève de la faim entamée le 20 février dernier, à la prison d’Aït Melloul, par ABDMULAY MOHAMED dit El HAFED,  MOHAMED SALEH BUJAMA dit DADA, et EL HASSIN BACHIR BRAHIM dit EL MADUR, la Communauté sahraouie en France a organisé le 18 mars un rassemblement au Trocadéro : « Sauvons la vie des Prisonniers Politiques Sahraouis en danger dans les prisons marocaines« .

Abdmulay El Hafed  et Mohamed Dada ont suspendu leur grève de la faim les premiers après avoir reçu des promesses de l’administration pénitentiaire locale.

Mohamed Dada a été transféré à la prison de Tan Tan, plus proche de sa famille.

En revanche, les deux autres prisonniers, Abdmulay El Hafed et El Hassin Bachir dit El Madur ont été transférés dans une prison (Safi) encore plus éloignée de leurs familles. Lire plus

3 étudiants et prisonniers sahraouis sont en grève de la faim illimitée depuis 20 février 2023

Communiqué de presse du CODESA

Depuis le 20 février 2023, 3 étudiants et prisonniers politiques sahraouis sont en grève de la faim ouverte à la prison locale, Ait Melloul / Maroc, après plus de 7 ans d’emprisonnement politique pour les deux prisonniers politiques sahraouis, « Abdelmoula Al Hafidi«  et « Mohamed Saleh Boujemaa Dada« , et plus de 4 ans pour le prisonnier politique sahraoui, « Al-Hussein Al-Bashir Ibrahim Amaâdour« . Lire plus

Actualités des prisonniers politiques sahraouis – Février 2023

3/02/2023 – Les prisonniers politiques sahraouis (Groupe de Gdeim Izik) dans la prison locale de Aït Melloul 2 sont soumis à des harcèlements ciblés.

La Ligue pour la Protection des Prisonniers Politiques Sahraouis au Maroc (LPPS) a reçu cette semaine plusieurs témoignages venant des familles de prisonniers sahraouis détenus dans la prison locale de Aït Melloul 2. Ils concernent  Brahim Ismaili, Mohamed Bani et Ahmed Lemgaimad qui ont été la cible de harcèlements de la part du directeur de la prison et autres autorités marocaines.

Les familles ont exprimé leur profonde inquiétude quant à cette situation, qui s’est particulièrement intensifiée après que les prisonniers politiques sahraouis du Groupe de Gdeim Izik aient déposé plusieurs plaintes sur leurs conditions de détention et les traitements humiliants et abusifs auxquels ils sont soumis.

LPPS ajoute que les détenus ont porté plainte auprès du Parquet marocain contre le directeur de la prison , Saeed (Safiq), et quatre de ses employés (Akmetich Elhoussien – Mastik Mohamed -Lahiya Aziz et Younes Lglaoui) pour enquêter sur les insultes et les incitations contre eux par les autorités, et après une visite du soi-disant agent général adjoint du roi. Ce dernier a promis d’ouvrir une enquête supervisée par la Gendarmerie Royale Marocaine, qui a visité la prison locale de Aït Melloul 2 le 20 janvier 2023 pour commencer les procédures liées à l’enquête et les auditions des prisonniers du Groupe de Gdeim Izik.

Les familles confirment que les prisonniers politiques sahraouis sont maintenant sous la menace constante du directeur de la prison locale de Aït Melloul 2. Le lundi 30 janvier 2023, celui-ci les a menacés de transferts vers d’autres prisons où ils seraient mêlés aux plus grands criminels dangereux, en plus d’être privés de leurs droits les plus fondamentaux et légitimes.

6/02/2023 – Hassan Mohamed Radi Dah a annoncé son intention d’observer une grève de la faim d’avertissement de 48h.

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Nouvel onglet « Communications des Nations Unies »


Plusieurs organismes des Nations Unies ont dans leur mandat la protection des droits des prisonniers. Vous trouverez sous cet onglet (https://wp.ecrirepourlesliberer.com/communications-nations-unies/),  les différentes interpellations qu’ils ont adressées au Maroc dans leur domaine respectifs : Groupe de travail sur la détention arbitraire, Procédures spéciales des Nations Unes et Comité contre la Torture. 

6 nouvelles plaintes contre le Maroc pour tortures sur les Prisonniers Politiques Sahraouis ce 8 novembre, jour anniversaire du démantèlement par la force du Campement de la liberté et de la Dignité de Gdeim Izik au Sahara occidental occupé par le Maroc

Maroc – 6 plaintes pour torture déposées contre le Maroc devant le Comité contre la torture de l’ONU à Genève, 12 ans après les évènements de Gdeim Izik. – Lire le communiqué

ACTUALITES – SEPTEMBRE/OCTOBRE 2022

La Ligue des Prisonniers Politiques Sahraouis (LPPS) nous communique les informations suivantes :

  • Début septembre : Ibrahim Dadi Ismaili, membre du groupe de Gdeim Izik, détenu à la prison de Aït Melloul 2 a subi des menaces de mort de la part du directeur de la prison Said Chafik, en plus de violences verbales et agressions physiques de 2 employés de l’administration pénitentiaire Lektif Hussein et Mohamed Mistik

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9 juin 2022 :4 plaintes pour torture sur des prisonniers politiques sahraouis déposées contre le Maroc devant le Comité contre la torture à Genève

L’association des Amis de la RASD salue la forte et efficace coopération de plusieurs ONG consacrées à la défense des droits de l’homme, de plusieurs avocats avec les familles des prisonniers politiques sahraouis. Au terme d’un travail juridique précis, elles viennent de déposer quatre plaintes pour torture contre l’Etat marocain devant le Comité d’action contre la torture (CAT) des Nations Unies.

Le Maroc pourtant a signé la Convention contre la torture alors que les prisonniers politiques sahraouis ont tous « avoué » après avoir été torturé ou subi des traitements cruels.

Pour sa part l’AARASD sollicite depuis plus de 10 ans l’engagement de parrains et de marraines pour écrire régulièrement à ces prisonniers et à leurs familles. Nous poursuivons ce combat pour obtenir leur libération.

Lire : Communiqué de presse – Quatre plaintes pour torture déposées contre le Maroc devant le Comité contre la torture (PDF)

Une délégation internationale dénonce à Rabat les abus dont sont victimes les prisonniers politiques du groupe de Gdeim Izik et leurs familles.

Du 7 au 10 mai, une délégation internationale d’experts en droits de l’homme, de juristes et d’avocats a rencontré les familles des prisonniers politiques sahraouis (Groupe de Gdeim Izik) à Rabat (Royaume du Maroc) et a dénoncé les abus dont ils sont victimes auprès de plusieurs ambassades, États-Unis, Mexique, Norvège, Suède et Suisse. Cette mission a été organisée par la Coordination des familles de prisonniers du Groupe Gdeim Izik, la Fondation RAFTO pour les droits humains, et le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental. 
Comme le souligne la communication de la Fondation RAFTO (traduction  en français ici), il est important d’entendre l’histoire de ces prisonniers politiques et celles des familles qui souffrent avec eux.

Une des étrangères participant à la mission s’est vue refuser l’entrée au Maroc. Une conférence de presse virtuelle a été organisée le 18 mai avec la participation des familles des prisonniers. Vous pouvez suivre  cette conférence de presse en anglais sur :