Catégorie : Actualités

Écrire pour les libérer.

Actualités – Prisonniers politiques Sarahouis détenus au Maroc.

Actualités – Le Sahara occidental, situé au Nord – Ouest du continent africain, entre Maroc et Mauritanie, n’existe pas en tant qu’Etat indépendant ! C’est en effet la dernière colonie en Afrique. D’abord colonie espagnole, elle est depuis 1976, occupée par le Maroc qui prétend y être souverain. Et pourtant la RASD existe, République sahraouie démocratique proclamée le 27 février 1976, dont l’administration et la population sont principalement établies en Algérie et sur une partie du Sahara occidental libéré.

Cette citoyenneté ne peut s’exprimer publiquement dans la partie occupée par le Maroc ! Appeler à l’autodétermination vous envoie directement en prison pour atteinte à l’intégrité territoriale du royaume.

Alors pas d’hésitation devenez marraine ou parrain et suivez sur le site les conditions proposées pour écrire et vous informer régulièrement de leur situation.

Nouvel onglet « Communications des Nations Unies »


Plusieurs organismes des Nations Unies ont dans leur mandat la protection des droits des prisonniers. Vous trouverez sous cet onglet (https://wp.ecrirepourlesliberer.com/communications-nations-unies/),  les différentes interpellations qu’ils ont adressées au Maroc dans leur domaine respectifs : Groupe de travail sur la détention arbitraire, Procédures spéciales des Nations Unes et Comité contre la Torture. 

6 nouvelles plaintes contre le Maroc pour tortures sur les Prisonniers Politiques Sahraouis ce 8 novembre, jour anniversaire du démantèlement par la force du Campement de la liberté et de la Dignité de Gdeim Izik au Sahara occidental occupé par le Maroc

Maroc – 6 plaintes pour torture déposées contre le Maroc devant le Comité contre la torture de l’ONU à Genève, 12 ans après les évènements de Gdeim Izik. – Lire le communiqué

ACTUALITES – SEPTEMBRE/OCTOBRE 2022

La Ligue des Prisonniers Politiques Sahraouis (LPPS) nous communique les informations suivantes :

  • Début septembre : Ibrahim Dadi Ismaili, membre du groupe de Gdeim Izik, détenu à la prison de Aït Melloul 2 a subi des menaces de mort de la part du directeur de la prison Said Chafik, en plus de violences verbales et agressions physiques de 2 employés de l’administration pénitentiaire Lektif Hussein et Mohamed Mistik

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9 juin 2022 :4 plaintes pour torture sur des prisonniers politiques sahraouis déposées contre le Maroc devant le Comité contre la torture à Genève

L’association des Amis de la RASD salue la forte et efficace coopération de plusieurs ONG consacrées à la défense des droits de l’homme, de plusieurs avocats avec les familles des prisonniers politiques sahraouis. Au terme d’un travail juridique précis, elles viennent de déposer quatre plaintes pour torture contre l’Etat marocain devant le Comité d’action contre la torture (CAT) des Nations Unies.

Le Maroc pourtant a signé la Convention contre la torture alors que les prisonniers politiques sahraouis ont tous « avoué » après avoir été torturé ou subi des traitements cruels.

Pour sa part l’AARASD sollicite depuis plus de 10 ans l’engagement de parrains et de marraines pour écrire régulièrement à ces prisonniers et à leurs familles. Nous poursuivons ce combat pour obtenir leur libération.

Lire : Communiqué de presse – Quatre plaintes pour torture déposées contre le Maroc devant le Comité contre la torture (PDF)

Une délégation internationale dénonce à Rabat les abus dont sont victimes les prisonniers politiques du groupe de Gdeim Izik et leurs familles.

Du 7 au 10 mai, une délégation internationale d’experts en droits de l’homme, de juristes et d’avocats a rencontré les familles des prisonniers politiques sahraouis (Groupe de Gdeim Izik) à Rabat (Royaume du Maroc) et a dénoncé les abus dont ils sont victimes auprès de plusieurs ambassades, États-Unis, Mexique, Norvège, Suède et Suisse. Cette mission a été organisée par la Coordination des familles de prisonniers du Groupe Gdeim Izik, la Fondation RAFTO pour les droits humains, et le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental. 
Comme le souligne la communication de la Fondation RAFTO (traduction  en français ici), il est important d’entendre l’histoire de ces prisonniers politiques et celles des familles qui souffrent avec eux.

Une des étrangères participant à la mission s’est vue refuser l’entrée au Maroc. Une conférence de presse virtuelle a été organisée le 18 mai avec la participation des familles des prisonniers. Vous pouvez suivre  cette conférence de presse en anglais sur :

16 MARS 2022 – NOUVELLES DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS EN GRÈVE DE LA FAIM.

M. BOURIAL – SPSRASD

Suite à la promesse de la direction de la prison d’Ait Melloul 1 d’améliorer sa situation en prison, Mohamed BOURIAL a arrêté ce 16 mars la grève de la faim qu’il avait entamée le 1er mars pour protester contre ses conditions de détention.

M. Lamin HADI – SPSRASD

Ce même jour, le journaliste et défenseurs des droits humains, Mohamed Lamin HADI, également du Groupe de Gdeim Izik et détenu à la prison de Tiflet 2, a entamé une grève de la faim de 48 heures pour dénoncer ses conditions d’incarcération et sa mise à l’isolement depuis 4 ans. Il dénonce également les conditions de détention des autres prisonniers politiques sahraouis et demande leur libération. Malade, privé de ses droits fondatmentaux, Mohamed Lamin HADI se mettra en grève de la faim illimitée si ses revendications ne sont pas satisfaites. Pour mémoire, il avait fait déjà fait une grève de la faim de 69 jours en 2021, qui avait suscité des appels de Reporters sans Frontières, Amnesty International, et de l’ACAT.

MOHAMED BOURIAL, PRISONNIER POLITIQUE SAHRAOUI, ENTAME UNE GREVE DE LA FAIM ILLIMITÉE. 

Selon les informations transmises par sa soeur, Oum Saad Bourial,  Mohamed Bourial, du groupe dit de Gdeim Izik, jugé illégament et condamné à 30 ans de prison en 2017, observe depuis le mardi 1er mars une grève de la faim illimitée. Mohamed Bourial proteste contre ses mauvaises conditions de détention à la prison de Aït Melloul 2 et demande son transfert auprès de sa famille à Laâyoune occupée, la fin de son isolement qui dure depuis septembre 2017, le respect de ses droits aux soins médicaux conformément aux obligations internationales.
Il réclame d’être traité comme prisonnier politique sahraoui, le respect de tous ses droits fondamentaux à commencer par le droit à recevoir des visites régulières, le droit au téléphone, le droit à la nourriture, aux études et l’arrêt des harcèlements commis par les fonctionnaires et les gardiens de la direction pénitentiaire.
Communication du Bureau exécutif de la Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS).

Photographie de couverture – Rassemblement 16 octobre 2020 aux Invalides en soutien aux prisonniers politiques
Mohamed Bourial

Un tribunal marocain condamne 2 militants Sahraouis à 4 ans de prison

El Aaiun – Sahara occidental – territoire occupé

Un tribunal marocain a condamné mercredi dernier deux militants sahraouis à plusieurs années de prison sur la base d’accusations inventées, dans une affaire qui laisse à penser que le Maroc ne diminue pas ses mesures de répression à l’encontre des militants Sahraouis.
Laaroussi Benailla et Zein El Abidin Mellah auraient été arrêtés sous l’inculpation de leur participation à des manifestations qui eurent lieu à Smara le 17 décembre 2021 pour célébrer la victoire de l’équipe nationale d’Algérie de football lors de la finale de la coupe Arabe FIFA 2021

EQUIPE MEDIA – 30/01/22