
Catégorie : Communiqué de Presse
Écrire pour les libérer.
Communiqués de Presse – AARASD
Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique.
L’Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique (AARASD), a été créée en novembre 1975, suite à l’invasion du Sahara occidental par le Maroc.
Ses objectifs sont doubles : Appui humanitaire et de développement dans les camps de réfugiés sahraouis dans le sud algérien ; et défense du droit à l’autodétermination et pour le respect des Droits de l’Homme.


COMMUNIQUE DE PRESSE – Libération des prisonniers politiques sahraouis, une décision qui s’impose au Maroc, suite à sa condamnation pour faits de torture.
Pour lire le communiqué de presse, vous serez redirigés sur le site de l’AARASD :

Communiqué de presse – Un parloir de prison tant espéré
En ce début d’année 2019, Claude Mangin- Asfari a eu enfin la possibilité d’entrer au Maroc sans risquer d’être refoulée dès l’aéroport de Rabat. C’est pour elle, pour son époux Naama Asfari en prison pour 30 ans à Kénitra, c’est pour nous tous une très belle victoire sur l’intolérance et sur le non-respect des droits humains.
En effet, il a fallu 30 mois d’interdiction d’entrée au Maroc, 4 expulsions, 30 jours de grève de la faim et l’engagement de Monsieur le Ministre des Affaires étrangères devant l’Assemblée nationale, à la demande du Président de la République, pour obtenir ce droit élémentaire : rendre visite à son mari emprisonné.
Depuis son retour, nous avons reçu deux échos du Maroc.
Le premier est un texte de Naama Asfari, qui vaut d’être cité pour la portée de son message : « Cette décision de nous accorder ce droit de visite, nous l’accueillons comme un signe d’apaisement. Nous espérons que cette décision est guidée par une bonne volonté et qu’elle sera suivie de beaucoup d’autres actes qui dans un futur proche confirmeront cette volonté d’arrêter la politique de représailles systématiques et de vengeance que nous subissons depuis un an et demi. Nous espérons que c’est le début du respect de tous nos droits en tant que détenus de guerre (civils) et tout particulièrement celui de notre droit au transfert en Territoires occupés avant notre libération inconditionnelle.»
Le deuxième émane du site 360.ma, très proche du Makhzen – le pouvoir royal marocain –, qui annonce l’entrée de Claude Mangin au Maroc, mais semble aussitôt le regretter tant il la traite de manière odieuse. Pourtant, en dénonçant par le menu les engagements de conviction de Claude Mangin, cet organe de presse en vient à souligner l’importance des soutiens reçus par le Front Polisario et à reconnaître l’unité du peuple sahraoui où qu’il soit!
Une telle mobilisation de conviction, celle de Claude Mangin, de l’association des Amis de la RASD, de l’ACAT et de bien d’autres associations solidaires, d’élus, de citoyens, d’hommes d’Église ne s’achève pas avec cette première victoire. Les 19 prisonniers de Gdeim Izik, tous condamnés à des peines insensées, ont besoin de notre soutien et de notre engagement pour gagner au plus vite leur libération. Rendez-vous sur le site www.ecrirepourlesliberer.com : il nous donne à tous l’opportunité d’exprimer ce soutien.
Régine Villemont
Paris le 21 janvier 2019
COMMUNIQUE DE PRESSE – Les conditions de détention des Prisonniers Politiques Sahraouis du groupe des Compagnons d’El Uali
Jeudi 2 août 2018, les deux prisonniers politiques Sahraouis Ahmed Baali et Mustafa Bouragga ont annoncé la suspension de leur grève de la faim après avoir reçu l’assurance de l’administration pénitentiaire locale de Tiznit d’accéder à leurs justes demandes et améliorer leurs conditions de détention.
D’autre part, l’administration pénitentiaire de Tiznit a pris des mesures punitives à l’encontre du prisonnier politique Sahraoui Mohamed Ergaybi par 45 jours d’isolement cellulaire immédiatement après son transfert de la prison locale d’Ait Melloul à Tiznit suivant les instructions de la direction générale des prisons. Ce qu’une source de sa famille considère comme une mesure de rétorsion.
Le détenu politique Sahraoui Ali Charki en est au 3eme jour de son jeûne depuis sa mise en isolement pour 3 mois par l’administration pénitentiaire. D’autre part, la Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis n’a aucune information sur le sort du prisonnier politique Sahraoui Omar Aajane après son récent transfert, opération ordonnée par la direction générale des prisons à l’encontre des prisonniers politiques Sahraouis, membres du groupe des étudiants, dispersés dans plusieurs prisons marocaines
Les prisonniers politiques Sahraouis Abdelmoula Elhafidi et Muhammad Dada, détenus à Ait Melloul, continuent de souffrir dans une cellule qui n’offre pas les conditions sanitaires minimales. Grévistes de la faim depuis le 23 juillet 2018 dans des cellules qui n’offrent pas les conditions sanitaires minimales et sont surpeuplées avec des détenus de droit commun. Ces conditions déplorables menacent leur intégrité physique et psychologique. De plus, l’administration pénitentiaire a réduit le temps alloué aux visites des familles et les a autorisés à 2 minutes par semaine pour communiquer avec le monde extérieur.
La santé du prisonnier politique Sahraoui Elwafi Wakari, du même groupe des Etudiants, continue de se détériorer à cause du manque des soins médicaux nécessaires et malgré le grand nombre de plaintes enregistrées par l’administration pénitentiaire, le directeur de la prison ne respecte pas le règlement et reste indifférent à l’état de santé de Elwafi Wakari, qui devient alarmant
A plusieurs occasions, la Ligue de Protection des Prisonniers Sahraouis a exprimé à l’administration pénitentiaire sa profonde préoccupation face aux perpétuelles confiscations des droits fondamentaux de Elwafi Wakiri, particulièrement le droit à des soins médicaux et l’adoption d’un régime alimentaire selon les prescriptions médicales, des médecins de l’hôpital universitaire de Marrakech au Maroc afin de le maintenir en bonne santé.
Communiqué de presse de La Ligue des Prisonniers Politiques Sahraouis
Traduction par nos soins
3 août 2018

CP – Claude Mangin-Asfari décide au 30ème jour de grève de la faim de suspendre son action
Communiqué de presse
Claude Mangin-Asfari décide au 30ème jour de grève de la faim de suspendre son action
Claude Mangin-Asfari a décidé cette grève alors qu’elle était, pour la quatrième fois, refoulée du Maroc et interdite de rendre visite à son mari, Naäma Asfari, prisonnier politique sahraoui.
Depuis le 18 avril, cette grève a suscité un élan de soutien et de sympathie d’une ampleur étonnante alors que la question du Sahara occidental et de l’autodétermination du peuple sahraoui, en arrière-plan de cette action, sont plutôt ignorés en France.
Face à la légitimité de cette demande, face aux risques pris pour la faire aboutir et face à l’ampleur et à la diversité des soutiens, les autorités françaises ont engagé, à la demande du Président de la République, des négociations approfondies avec les autorités marocaines. Cet engagement a clairement été formulé par Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Jean-Yves Le Drian, en réponse à une question orale présentée par Monsieur Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime, ce 15 mai à l’Assemblée nationale.
C’est pourquoi, Claude Mangin-Asfari a décidé ce 17 mai de suspendre sa grève, déclarant en mairie d’Ivry-sur-Seine, sa confiance dans les autorités françaises à faire aboutir auprès des autorités marocaines, sa demande d’entrer librement au Maroc. Cette confiance nous la partageons aujourd’hui, mais restons vigilants tant la position des autorités marocaines se durcit à l’égard des entrées d’étrangers qui lui semblent suspectes, car trop proches de la cause de l’autodétermination du peuple sahraoui.
Aussi, si la réponse tarde à venir, nous ne manquerons pas de renouveler cette première mobilisation et appelons dès à présent, amis, parlementaires, militants associatifs à s’adresser au Président de la République afin de lui renouveler la demande de Madame Mangin-Asfari et l’encourager à rendre effective sa première réaction visant à confier au Ministre des Affaires étrangères le soin de négocier avec son homologue marocain pour permettre à Madame Mangin-Asfari de visiter régulièrement son mari.
Régine Villemont, Présidente de l’AARASD
Comité de soutien à Claude Mangin-Asfari


30 JOURS DE GREVE DE LA FAIM
du mercredi 18 avril 2018
au 17 mai 2018
Ma chère Claude,
Permettez, bien que nous ne nous connaissions pas, que je m’adresse à vous en ces termes.
En effet, la nouvelle, apprise par la presse, de votre grève de la faim a fait remonter à la surface des souvenirs maintenant vieux de plus de 40 ans et qui me poussent aujourd’hui à m’adresser à vous, avec un fort sentiment de solidarité et d’amitié.Je m’appelle Lucile Daumas, je réside au Maroc depuis 1973. En février 1977, mon mari, arrêté 13 mois plus tôt, fut condamné lors de l’un des procès emblématiques de ce que certains appellent aujourd’hui les années de plomb, à 20 ans de détention. Plus de trente siècles de détention furent ainsi distribués à la louche à la fin de ce procès à quelques 138 prisonniers ! … LIRE PLUS
Lettre à Claude Mangin, épouse de Naama Asfari, prisonnier sahraoui au Maroc de Lucile Daumas, membre d’Attac/Cadtm Maroc – 15/05/2018
La presse en parle
- Claude Mangin clôt sa grève de la faim mais pas son combat – Politis – 17/05/2018
- Sahara Occidental. Au 30e jour, Claude Mangin Asfari suspend sa grève de la faim – L’Humanité – Rosa Moussaoui – 17/05/2018
- Ivry : Claude Mangin suspend sa grève de la faim – Le Parisien – Anne Laure Abraham – 17/05/2018
- Claude Mangin-Asfari suspend sa grève de la faim – L’Algérie patriotique – Kenzi Adam – 17/05/2018
- Maroc: Claude Mangin, épouse d’un sahraoui en prison, cesse sa grève de la faim – geopolis – France Info – Alain Chemali – 17/05/2018
- A son 30e jour, Claude Mangin-Asfari suspend sa grève de la faim – APS – DMA – 17/05/2018
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La Presse et les médias en parlent – Cliquez Ici

Communiqué de Presse – 17 avril 2018 – Claude Mangin-Asfari décide une grève de la faim !

Madame Mangin-Asfari est une militante des droits de l’homme et du droit des peuples. Profondément engagée contre toutes les formes d’injustice, elle a cependant, sans doute pour protéger son époux en prison, fait preuve d’une immense patience depuis 21 mois, supportant chaque fois l’humiliation de l’expulsion injuste, arbitraire.
Depuis 2 ans, elle a tout essayé ! Auprès du Conseil National des Droits de l’Homme au Maroc, chargé de la défense des droits de l’homme et de la démocratie. Auprès de nos autorités, qui semblent rencontrer des difficultés à convaincre leur allié de respecter ce droit de visite.
Aussi que lui reste-t-il sinon de mettre sa vie en danger en décidant une grève de la faim ?

Communiqué de Presse – 16 avril 2018 – Claude Mangin-Asfari expulsée du Maroc pour la 4e fois !

Notre amie, Claude Mangin-Asfari, épouse d’un des prisonniers politiques sahraouis du groupe dit de Gdeim Izik, est interdite depuis près de deux ans d’entrer au Maroc pour visiter son mari, Naama Asfari
A bout de peine et de sentiment d’injustice elle a voulu braver ce 16 avril l’interdiction, a repris l’avion mais son entrée au Maroc vient d’être refusée pour la 4e fois !
Claude Mangin-Asfari est depuis toujours aux côtés de son mari pour défendre le droit du peuple sahraoui à dire en toute liberté ce qu’il veut devenir. C’est sans doute cet engagement que le Royaume veut punir en lui interdisant tout contact avec son mari, détenu depuis 7 ans.
Communiqué de Presse – 4 Avril 2018 – Au Maroc, 27ème jour de grève de la faim illimitée pour cinq prisonniers politiques sahraouis
Au Maroc, 27e jour de grève de la faim illimitée pour cinq prisonniers politiques sahraouis. Il est urgent de les soutenir !

Communiqué de Presse – 13 mars 2018 – Le procès des 15 étudiants sahraouis du groupe dit El Uali
Ce mardi 13 mars 2018, le procès des 15 étudiants sahraouis du groupe dit El Uali s’est ouvert devant la Cour d’Appel de Marrakech. Mais à peine ouvert, il a été ajourné au 10 avril 2018.
L’audience, à laquelle ont assisté tous les étudiants, a commencé par l’identification des détenus sahraouis avant l’intervention de la défense constituée de 4 avocats sahraouis. Les allégations de la défense reposaient sur les arguments suivants :
- Les membres de la famille n’ont pas été avertis lors de l’arrestation des étudiants
- Conditions de détention illégales.
- Les étudiants ont signé leurs aveux sous la contrainte, et certaines de leurs signatures sont des faux
- Les détenus ont été insultés et humiliés
- Absence de flagrant délit
- Demande d’une expertise médicale pour le détenu politique Abdelmoula Elhafidi
Le Maroc expulse deux avocates défenseuses des détenus sahraouis
Ce que nous redoutions hier matin 13 février – voir notre communiqué – est arrivé : Maître Ingrid Metton et Maître Olfa Ouled ont été expulsées dans l’après-midi du territoire marocain.
Elles décrivent comment cela c’est passé :
« Lundi 12 février 2018, nous avons été interpellées à la descente de notre avion à Casablanca à 20h40. Nos passeports ont été confisqués. Nous avons été retenues sans motif et sans aucune notification jusqu’au lendemain 14h avant d’être expulsées du territoire.
Pendant plus de 18 heures, nous avons été placées sous escorte policière au sein de la zone internationale de l’aéroport de Casablanca et laissées sans information.
Cette détention arbitraire n’a pas pu être contestée par nos confrères marocains, en l’absence de toute décision écrite. Nous ne recevrons aucune visite des autorités compétentes, notamment consulaire. »
Pourtant, la Convention de Vienne à laquelle la France est partie stipule que les autorités diplomatiques ou consulaires doivent rendre visite aux citoyens retenus, à partir du moment où elles en ont été prévenues – ce qui a été le cas dès lundi soir 12 février…
Le Maroc n’en finira-t-il donc jamais d’agir en toute impunité, avec le silence et la passivité des autorités de notre pays ?