Un espoir enfin abouti : Claude a pu retrouver Naama à la prison de Kénitra

L’année 2019 a donc bien commencé pour nous tous ! NOUS NOUS REJOUISSONS pour Claude et Naâma qui ont pu ENFIN, APRES 30 MOIS D’INTERDICTION, 4 expulsions, 30 jours de grève de la faim et l’engagement du Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Le Drian devant l’Assemblée nationale,  se retrouver dans un bureau de la prison de Kénitra ce lundi 14  janvier et mardi 15 janvier 2019, pendant 1h30.  D’après Claude, dans de bonnes conditions de respect. Naâma semble aller bien surtout au moral, il partage pleinement cette victoire ! Mais il dénonce les représailles dont lui-même et ses camarades de Gdeim Izik sont trop souvent les victimes.

Peut-on l’expliquer ? Notre engagement à tous autour de Claude en grève de la faim, la diversité des soutiens, une couverture presse significative, une pétition et un site très actif ont sans aucun doute fait émerger l’expression d’une opinion attachée au respect des droits humains mais aussi à la situation du peuple sahraoui en exil ou occupé depuis 45 ans et à celle des 22 prisonniers politiques sahraouis, victimes d’un procès à charge, qui les a condamnés à des peines lourdes injustifiées. Comme Naâma, ils attendent de nous tous, associations solidaires, associations des droits de l’homme, citoyens, un soutien vigoureux qui les aide à gagner au plus vite leur libération.

La direction générale pénitentiaire marocaine se venge d’un prisonnier politique sahraoui en le mettant au Cachot

Le 03 décembre 2018 la direction pénitentiaire de la prison locale Bouzakaren, a pris la décision punitive, humiliante et inhumaine a l’égard du Mohamed Tahlil, prisonnier politique sahraoui membre de groupe GDEIM IZIK en le mettant dans une cellule d’isolement (Cachot) pour une période de 45 jours.

Et selon les informations qu’a pu collecter la ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS), que le prisonnier politique sahraoui Mohamed Tahlil , se trouve dans une cellule d’isolement dans des conditions pénibles privé de ses vêtements après avoir refusé de s’habiller des vêtements réservés aux prisonniers du droit commun, privé aussi des couvertures et de traitements médicaux, a savoir que Mohamed Tahlil soufre d’une maladie chronique et nécessite l’assistance médicale. 

L’Association pour la protection des prisonniers sahraouis n’exclut pas que les traitements cruels et inhumains infligés aux prisonnier politique sahraoui Mohamed Tahlil s’inscrivent dans le cadre de la politique de représailles adoptée par la direction pénitentiaire marocaine à l’encontre des prisonniers politiques sahraouis.

 

La ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines
El Aaiun / Sahara Occidental
07 décembre 2018

Le Maroc et son souverain Mohamed VI, au-dessus des règles et des décisions prises par le Haut Conseil des Droits de l’Homme, pour combien de temps encore ?

Pièces du dossier de dénonciation des représailles commis à l’encontre de Naâma Asfari par le Maroc instruit durant cet été 2018 par l’ACAT et l’ISHR – International Service Human Rights qui dispose de bureaux à Genève et à New York  auprès du CAT  du Haut Conseil aux Droits de l’Homme à Genève.

Naâma a été associé à toute la démarche par l’intermédiaire de Claude Mangin son épouse.

A noter : Le rapport de septembre du Secrétaire Général  de l’ONU y fait référence.

Cette dénonciation s’inscrit dans le cadre du suivi de la plainte déposée le 24 février 2014 contre le Maroc par l’ACAT et le Cabinet Ancile et de la condamnation du Maroc par le CAT le 16 novembre 2016. 

Le Maroc n’a pas tenu compte des 3 recommandations qui lui ont été notifiées dans cette condamnation comme le montrent ces documents.

Appel pour intervention urgente

La vie du prisonnier politique sahraoui (Abdallah Abbahah) en danger

La ligue pour la protection des prisonniers sahraouis  dans les prisons marocaines ( LPPS), dans son devoir de suivi de la grève ouverte de la faim, entamée par les prisonniers politiques sahraouis du « groupe Gdeim izik », à la prison TIFELT2 souligne sa grave préoccupation des dangers imminents qu’encourent ces grévistes. Une grande menace pèse sur leur santé physique et psychologique. La politique de l’indifférence et la marginalisation poursuivie par les autorités concernées par leurs revendications légitimes aggrave de jour en jour leurs conditions.

Abdallah Abbahah, prisonnier politique sahraoui à la prison « Tiflet 2 », a été transféré le 9 novembre 2018 dans le coma à l’hôpital, à cause de la détérioration de son état de santé, après 40 jours de grève de la faim. Abdallah Abbahah aurait passé près de deux heures à l’hôpital, avant de regagner sa cellule, sans être soigné ni consulté par un spécialiste. La situation du prisonnier politique du groupe de Gdeim Izik est instable en raison des conséquences de la grève de la faim illimitée qui a débuté le 1er octobre.

Cette grève est pour les grévistes une manière de protester contre leur déplorable situation à la prison de TIFELT2, où ils sont emprisonnés depuis plus d’une année. Ils manifestent à travers cet acte de leur profond désarroi et désespoir quant à l’issue de leurs plaintes devant l’différence de la direction pénitentiaire.

A titre de rappel, les prisonniers politiques sahraouis, du « groupe Gdeim izik », avaient été arrêtées suite à l’exode massif et la grande campagne de déplacement vers le camp de Gdeim Izik, en octobre 2010, en dehors de la ville de El Aaiùn, chef-lieu du Sahara occidental. Quelques 8000 tentes ont été construites par des dizaines de milliers de sahraouis (qu’on estime à plus 20.000 personnes). Ce camp fut démantelé par un emploi excessif de la force. Ces activistes ont été ciblés par les autorités marocaines, non pas pour une quelconque participation aux heurts suite au démantèlement violent du camp, mais, à cause de leurs opinions politiques en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui, la majorité étant des militants politiques et défenseurs des droits de l’Homme. 

La LPPS lance un appel urgent à la communauté internationale afin d’agir rapidement pour sauver la vie d’Abdallah Abbahah ainsi que ses camarades en grève de la faim et invite toutes les organisations internationales ainsi que toutes les voix libres à faire pression sur l’État marocain pour mettre un terme à cette situation avant qu’elle ne dégénère vers l’irréparable.

La ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines

Pour réagir concrètement à cet appel, l’AARASD a demandé immédiatement aux parrains/marraines de l’AARASD et de l’ACAT ainsi qu’à d’autre militants, d’envoyer une lettre (voir proposition de lettre ci-dessous), par courriel, à l’adresse d’Emmanuel Macron qui devait se rendre au Maroc peu de jours plus tard, le 15/11/2018, sur invitation de Mohamed VI pour l’inauguration de la ligne LGV Tanger/Casablanca

« Monsieur le Président,,

Forts d’avoir observé en mai dernier votre volonté de faciliter l’entrée à Rabat de Madame Mangin Asfari pour visiter son époux en prison, nous espérons que votre prochain voyage au Maroc vous permettra d’alerter les autorités marocaines sur l’état de santé de plusieurs prisonniers politiques sahraouis.

Nous entretenons avec eux une correspondance régulière et sommes très inquiets pour certains qui ne reçoivent pas les soins indispensables. Pour l’un d’eux, par exemple, Sidi Abdallah Abbahah, en prison à Tiflet 2, le Comité contre la torture vient de demander au Maroc de lever son isolement, recevoir la visite d’un médecin et bénéficier de mesures alternatives à la détention.

Enfin en dépit des efforts de notre diplomatie, Claude Mangin Asfari est toujours interdite de Maroc!

Nous espérons, Monsieur le Président, que votre parole sera entendue! Nous nous tenons à votre disposition pour un état de situation complet des prisonniers politiques sahraouis. »

Difficile de connaitre les suites données ou non à nos courriers par  Emmanuel Macron lors de son séjour marocain.

COMMUNIQUE DE PRESSE – Les conditions de détention des Prisonniers Politiques Sahraouis du groupe des Compagnons d’El Uali

Jeudi 2 août 2018, les deux prisonniers politiques Sahraouis Ahmed Baali et Mustafa Bouragga ont annoncé la suspension de leur grève de la faim après avoir reçu l’assurance de l’administration pénitentiaire locale de Tiznit d’accéder à leurs justes demandes et améliorer leurs conditions de détention.

D’autre part, l’administration pénitentiaire de Tiznit a pris des mesures punitives à l’encontre du prisonnier politique Sahraoui Mohamed Ergaybi par 45 jours d’isolement cellulaire immédiatement après son transfert de la prison locale d’Ait Melloul à Tiznit suivant les instructions de la direction générale des prisons. Ce qu’une source de sa famille considère comme une mesure de rétorsion.

Le détenu politique Sahraoui Ali Charki en est au 3eme jour de son jeûne depuis sa mise en isolement pour 3 mois par l’administration pénitentiaire. D’autre part, la Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis n’a aucune information sur le sort du prisonnier politique Sahraoui Omar Aajane après son récent transfert, opération ordonnée par la direction générale des prisons à l’encontre des prisonniers politiques Sahraouis, membres du groupe des étudiants, dispersés dans plusieurs prisons marocaines

Les prisonniers politiques Sahraouis Abdelmoula Elhafidi et Muhammad Dada, détenus à Ait Melloul, continuent de souffrir dans une cellule qui n’offre pas les conditions sanitaires minimales. Grévistes de la faim depuis le 23 juillet 2018 dans des cellules qui n’offrent pas les conditions sanitaires minimales et sont surpeuplées avec des détenus de droit commun. Ces conditions déplorables menacent leur intégrité physique et psychologique. De plus, l’administration pénitentiaire a réduit le temps alloué aux visites des familles et les a autorisés à 2 minutes par semaine pour communiquer avec le monde extérieur.

La santé du prisonnier politique Sahraoui Elwafi Wakari, du même groupe des Etudiants, continue de se détériorer à cause du manque des soins médicaux nécessaires et malgré le grand nombre de plaintes enregistrées par l’administration pénitentiaire, le directeur de la prison ne respecte pas le règlement et reste indifférent à l’état de santé de Elwafi Wakari, qui devient alarmant

A plusieurs occasions, la Ligue de Protection des Prisonniers Sahraouis a exprimé à l’administration pénitentiaire sa profonde préoccupation face aux perpétuelles confiscations des droits fondamentaux de Elwafi Wakiri, particulièrement le droit à des soins médicaux et l’adoption d’un régime alimentaire selon les prescriptions médicales, des médecins de l’hôpital universitaire de Marrakech au Maroc afin de le maintenir en bonne santé.

Communiqué de presse de La Ligue des Prisonniers Politiques Sahraouis
Traduction par nos soins
3 août 2018

Le prisonnier politique Sahraoui, El Wafi Wakari, a besoin de toute urgence de soins médicaux et de protection pour sa vie

Prisonnier politique

PUSL.- Agé de 28 ans, Mr OUAKARI ELOIFI (appelé aussi El Wafi Wakari) est un prisonnier politique Sahraoui transféré le 4 juillet dernier à la prison d’Ait Melloul ; il a besoin de toute urgence de soins médicaux et de protection pour sa vie.

Après son transfert, Mr Eloifi a été placé dans une cellule avec des délinquants marocains violents qui menacent son intégrité physique car il est absolument incapable de se défendre à cause de sa mauvaise santé.

Trois autres étudiants Sahraouis sont détenus dans la même prison : Ali Shargui, Hamza Rami et Ahmed Abba Ali du même groupe des « Compagnons de El Uali » ; ils ont été transférés le même jour, mais dans d’autres zones cellulaires ; nous n’avons aucune information sur eux actuellement.

Les familles exhortent les Nations Unies et l’EU d’interpeller les autorités marocaines afin de pouvoir contacter tous les prisonniers politiques Sahraouis actuellement détenus à Ait Melloul.

Mr Eloifi est en détention depuis janvier 2016 ; depuis son arrestation, il a été soumis à de graves sévices, mauvais traitements, tabassages, nourriture insuffisante, détresses psychologique et physique.

Du 29 mars jusqu’au 29 avril 2016, il a fait une grève de la faim durant laquelle sa santé s’est rapidement détériorée. Alors que le droit pénitentiaire marocain spécifie que les grévistes de la faim doivent faire l’objet d’un suivi médical, cela n’a pas été le cas.

Lorsqu’il mit fin à sa grève de la faim, Mr Eloifi commença à avoir des troubles digestifs, le médecin de la prison d’Oudaya Marrakech lui prescrivit du SULFAPRIM FORT. Sa santé ne s’améliora pas avec ce médicament, au contraire elle empira fortement, malgré tout aucune visite d’un spécialiste.

Après plusieurs plaintes de Mr Eloifi, le directeur régional des prisons a ordonné son transfert à l’hôpital où des examens du sang et des radios ont été pratiqués ; à la lecture des résultats les médecins prescrivirent du LIXIFOR (un complément alimentaire pour lutter contre les troubles digestifs et les sensations de ballonnements ; composé de séné, radis noir, anis, cascara)

Avec cette nouvelle médication, sa santé empira encore plus. Après un an et demi de souffrances et plusieurs plaintes, il fut à nouveau hospitalisé. Les médecins déclarèrent qu’il souffrait d’un empoisonnement mais, une fois de plus, il ne fut pas soigné.

En plus de ses troubles digestifs, un problème dans l’un de ses testicules a été diagnostiqué pour lequel une opération rapide est nécessaire ; mais il n’y a eu ni opération, ni suivi médical.

Il souffre actuellement :

  • de troubles digestifs
  • de vomissements continus
  • de fièvre chronique

Le directeur de la prison de Oudaya, Mr Abdul Rahim Karari, a refusé de suivre les recommandations du médecin en ne changeant pas l’alimentation de Mr Eloifi. A Ait Melloul, la nourriture est même mauvaise pour sa santé.

Il souffre aussi d’une grave et douloureuse déficience auditive depuis les tabassages subis après son arrestation. D’après son témoignage, il est presque sourd de l’oreille gauche.

Il se plaint aussi de fortes douleurs à son testicule (d’après les symptômes, il pourrait s’agir d’une torsion testiculaire) mais qui ne peut être soignée que par une rapide opération selon les explications qui lui ont été données à l’hôpital.

A cause de tous ces problèmes de santé, il a diminué son alimentation au minimum. A Oudaya il ne mangeait presque que du pain sec le matin, du riz et des carottes le midi ; Mr Eloifi déclare qu’il souffrait de douleurs continues et insupportables, mais à Ait Melloul, la nourriture est encore moins convenable

Il pèse maintenant environ 45 kg et continue de perdre du poids.

Il a aussi déclaré cette année aux juges et au procureur général devant la cour d’appel de Marrakech, et en présence d’observateurs internationaux, qu’il avait besoin de soins médicaux. Cependant aucune amélioration de sa situation n’a pu être observée puisqu’il est toujours victime de négligence médicale

Malheureusement, la négligence médicale pour les prisonniers politiques Sahraouis est systématique et aucune des plaintes et appels présentés aux autorités marocaines n’a eu d’effet ou de réponse puisque depuis cette année, le CNDH (Conseil national des droits de l’homme au Maroc) est le canal « officiel » pour la gestion de la torture et des mauvais traitements. Mais le CNDH ne répond jamais à aucune plainte de prisonniers politiques Sahraouis et ne suit même pas leurs cas. Les seules circonstances pour lesquelles des membres du CNDH se déplacent dans des prisons, c’est quand ils sont envoyés en qualité de « messagers » du gouvernement pour dire aux prisonniers d’arrêter les grèves de la faim.

Mr Eloifi, comme tous les prisonniers politiques Sahraouis, ne reçoit aucune copie des résultats des examens médicaux, ni des radios ou toute autre information écrite de la part de l’hôpital ou du personnel médical de la prison ou du directeur de la prison.

Contenu source – Por un Sahara Libre

Actualité des prisons au Maroc et Sahara occidental pour les militants et prisonniers sahraouis

Actualité des prisons au Maroc et Sahara occidental pour les militants et prisonniers sahraouis : Ce 30 juin la Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis nous a adressé des informations.

Mohamed Salem Mayara et Mohamed Eljoumai, deux journalistes et militants d’El Aïoun sont en détention préventive à la prison noire, sur décision du juge d’instruction à la Cour Pénale d’El Aïoun, suite à leur inculpation pour des charges, de nature criminelle, fabriquées par la police judiciaire de l’occupant. Le 31 mai, le tribunal de première instance de Smara ajourné leur procès au 21 juin 2018, procès de nouveau reporté au 12 juillet.

De la même façon, en contradiction flagrante avec toute liberté de presse, le journaliste Laarousi Ndour du groupe « Centro Mediatico Bentili » purge une peine de 3 mois pour des charges fabriquées. Son procès qui devait se tenir le 21 juin a été ajourné au 5 juillet.

Mohamed Rguibi et Ali Charqi, ont été transférés ce 5 juin de la prison de Loudaya/Marrakech à la prison d’Ait Melloul2/Agadir, sur décision de la direction pénitentiaire de l’occupant, pour qu’ils puissent passer leurs examens universitaires. Réaction bien tardive après les mauvais traitements subis à la prison d’Ait Melloul2 et leur privation de contacts avec leurs familles en interdisant tout droit de visite et l’utilisation de téléphone.

Le prisonnier politique Mohamed Tahlil, membre de groupe Gdeim Izik, a été transporté à l’hôpital, ce 7 juin, du fait d’une sérieuse aggravation de son état de santé. Il avait déjà été transporté plusieurs fois cette année dans plusieurs hôpitaux marocains. Les médecins ont conclu à la nécessité d’une intervention chirurgicale.

Sidati Biga, jeune sahraoui a été condamné à 3 mois de prison ferme ce 18 juin 2018, par le tribunal d’instance d’El Aïoun. La police a fabriqué des infractions pour être en mesure de l’arrêter et le « punir » ainsi d’avoir participé aux rassemblements pacifiques organisés à El Aïoun.

La défense a mis en évidence de multiples contradictions relevées dans les procès-verbaux de la police judiciaire et a plaidé l’innocence en l’absence de toute preuve. Sidati Biga, est suivi pour la même affaire devant la Cour pénale.

Prisonnier Politique Prisonnier politiquePrisonnier PolitiqueIl faut rappeler que Mohamed lamine Hadi, Elbachir Khada et Mohamed Bourial du groupe de Gdeim Izik, détenus à Tiflet 2, ont fait le 20 juin 2018 un jeûne de 48 heures pour revendiquer de la direction pénitentiaire de la prison de Tifelt2 le respect de leurs droits de prisonniers et leur transfert dans une prison au Sahara occidental occupé proche de leurs familles.

Le 23 juin 2018, les deux jeunes sahraouis Hamza Bouchaigar et Mansour Elmousaoui ont comparu devant le parquet. Hamza Bouchaigar, a été incarcéré par le procureur général du roi au tribunal pénal, alors que le procureur du roi au tribunal de première instance a laissé Mansour Elmousaoui en liberté provisoire avec une amende de 10000 DH ! Ces deux arrestations étant associées à une campagne systématique de saccages des maisons sahraouies et d’enlèvements de jeunes militants. Campagne d’intimidation visant à empêcher tout rassemblement en faveur de l’autodétermination avant l’arrivée au Sahara occidental occupé du Président Kolher, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies.

Recommandations pour assurer le suivi de la grève de la faim de Claude Mangin-Asfari

Dernières nouvelles de l’issue de la grève de la faim de Claude Mangin-Asfari : pas de réaction positive de la part des autorités marocaines alors que notre Ministère se dit toujours en négociations !

Pour l’aider ! Adressons-nous au Roi du Maroc !

N’hésitez pas à rejoindre les nombreux parrains-marraines des prisonniers sahraouis. Ils ont besoin de vous pour la correspondance et pour un soutien financier pour eux et pour leurs familles. Prenez l’engagement d’un versement mensuel de quelques euros… Tellement important pour leur quotidien et surtout pour leur défense.


Recommandations pour assurer le suivi de la grève de la faim de Claude Mangin-Asfari et reprendre la mobilisation dès septembre pour Claude et Naâma et tous les prisonniers politiques sahraouis.


Le contexte :

Claude Mangin-Asfari a suivi une grève de la faim pendant 30 jours en mairie d’Ivry, vers la fin de laquelle elle a reçu, ce 15 mai, l’assurance de la part du Ministre français des Affaires Étrangères que son entrée au Maroc serait possible sans doute dans le courant de juin (le Ministre répondait alors à une question orale du député Jean-Paul Lecoq, faite en son nom et en celui de plusieurs parlementaires engagés dans le soutien à Mme Mangin-Asfari). Aussi a-t-elle suspendu sa grève le 17 mai. À noter que cet engagement de nos autorités est la conséquence, bien sûr, de l’action de Claude et de la significative mobilisation qui l’a entourée. Un élément décisif a été un courrier de la Présidence de la République invitant le MAE à négocier avec les autorités marocaines : il correspondait sans ambiguïté aux demandes de notre amie et du comité de suivi de la grève. Lire plus

Actualité de la prison Tiflet 2 – Des nouvelles préoccupantes

Les prisonniers politiques Sahraouis maintenus dans un isolement total prolongé

Les 4 prisonniers de Gdeim Izik détenus dans la prison de Tiflet 2 sont tenus en isolement prolongé ; certains d’entre eux n’ont plus accès aux livres alors qu’ils doivent passer des examens universitaires, et ils n’ont plus de réels contacts humains.

Les 4 prisonniers politiques ont été placés dans différentes unités de détention de la prison ; ils ne se voient jamais ni n’ont de contact les uns avec les autres.

Mr El Bachir Khadda est dans cette sPrisonnier politiqueituation depuis plus de 9 mois (285 jours), depuis son transfert à Tiflet 2 le 16 septembre 2017 ; il n’a ni livres, ni radio, ni télévision. Il passe 22 heures à l’isolement total dans sa cellule, mais même lors des 2 heures de promenade qui lui sont accordées, il préfère rester dans sa cellule à cause de harcèlements continus de la part des criminels de droit commun, comportements encouragés par les gardiens. Quand les autres prisonniers essaient cependant d’engager une conversation normale avec lui, les gardiens les punissent.

Prisonnier PolitiqueMr Mohamed Lamin Haddi a été transféré à Tiflet le même jour que Mr Khadda ; il est aussi à l’isolement complet 23 heures par jour depuis 285 jours. Il n’a ni livres, ni télévision, et la radio qu’il possède ne fonctionne plus car l’administration pénitentiaire refuse qu’il achète de nouvelles piles. Lire plus