Catégorie : Actualités

Écrire pour les libérer.

Actualités – Prisonniers politiques Sarahouis détenus au Maroc.

Actualités – Le Sahara occidental, situé au Nord – Ouest du continent africain, entre Maroc et Mauritanie, n’existe pas en tant qu’Etat indépendant ! C’est en effet la dernière colonie en Afrique. D’abord colonie espagnole, elle est depuis 1976, occupée par le Maroc qui prétend y être souverain. Et pourtant la RASD existe, République sahraouie démocratique proclamée le 27 février 1976, dont l’administration et la population sont principalement établies en Algérie et sur une partie du Sahara occidental libéré.

Cette citoyenneté ne peut s’exprimer publiquement dans la partie occupée par le Maroc ! Appeler à l’autodétermination vous envoie directement en prison pour atteinte à l’intégrité territoriale du royaume.

Alors pas d’hésitation devenez marraine ou parrain et suivez sur le site les conditions proposées pour écrire et vous informer régulièrement de leur situation.

Une délégation internationale dénonce à Rabat les abus dont sont victimes les prisonniers politiques du groupe de Gdeim Izik et leurs familles.

Du 7 au 10 mai, une délégation internationale d’experts en droits de l’homme, de juristes et d’avocats a rencontré les familles des prisonniers politiques sahraouis (Groupe de Gdeim Izik) à Rabat (Royaume du Maroc) et a dénoncé les abus dont ils sont victimes auprès de plusieurs ambassades, États-Unis, Mexique, Norvège, Suède et Suisse. Cette mission a été organisée par la Coordination des familles de prisonniers du Groupe Gdeim Izik, la Fondation RAFTO pour les droits humains, et le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental. 
Comme le souligne la communication de la Fondation RAFTO (traduction  en français ici), il est important d’entendre l’histoire de ces prisonniers politiques et celles des familles qui souffrent avec eux.

Une des étrangères participant à la mission s’est vue refuser l’entrée au Maroc. Une conférence de presse virtuelle a été organisée le 18 mai avec la participation des familles des prisonniers. Vous pouvez suivre  cette conférence de presse en anglais sur :

16 MARS 2022 – NOUVELLES DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS EN GRÈVE DE LA FAIM.

M. BOURIAL – SPSRASD

Suite à la promesse de la direction de la prison d’Ait Melloul 1 d’améliorer sa situation en prison, Mohamed BOURIAL a arrêté ce 16 mars la grève de la faim qu’il avait entamée le 1er mars pour protester contre ses conditions de détention.

M. Lamin HADI – SPSRASD

Ce même jour, le journaliste et défenseurs des droits humains, Mohamed Lamin HADI, également du Groupe de Gdeim Izik et détenu à la prison de Tiflet 2, a entamé une grève de la faim de 48 heures pour dénoncer ses conditions d’incarcération et sa mise à l’isolement depuis 4 ans. Il dénonce également les conditions de détention des autres prisonniers politiques sahraouis et demande leur libération. Malade, privé de ses droits fondatmentaux, Mohamed Lamin HADI se mettra en grève de la faim illimitée si ses revendications ne sont pas satisfaites. Pour mémoire, il avait fait déjà fait une grève de la faim de 69 jours en 2021, qui avait suscité des appels de Reporters sans Frontières, Amnesty International, et de l’ACAT.

MOHAMED BOURIAL, PRISONNIER POLITIQUE SAHRAOUI, ENTAME UNE GREVE DE LA FAIM ILLIMITÉE. 

Selon les informations transmises par sa soeur, Oum Saad Bourial,  Mohamed Bourial, du groupe dit de Gdeim Izik, jugé illégament et condamné à 30 ans de prison en 2017, observe depuis le mardi 1er mars une grève de la faim illimitée. Mohamed Bourial proteste contre ses mauvaises conditions de détention à la prison de Aït Melloul 2 et demande son transfert auprès de sa famille à Laâyoune occupée, la fin de son isolement qui dure depuis septembre 2017, le respect de ses droits aux soins médicaux conformément aux obligations internationales.
Il réclame d’être traité comme prisonnier politique sahraoui, le respect de tous ses droits fondamentaux à commencer par le droit à recevoir des visites régulières, le droit au téléphone, le droit à la nourriture, aux études et l’arrêt des harcèlements commis par les fonctionnaires et les gardiens de la direction pénitentiaire.
Communication du Bureau exécutif de la Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS).

Photographie de couverture – Rassemblement 16 octobre 2020 aux Invalides en soutien aux prisonniers politiques
Mohamed Bourial

Un tribunal marocain condamne 2 militants Sahraouis à 4 ans de prison

El Aaiun – Sahara occidental – territoire occupé

Un tribunal marocain a condamné mercredi dernier deux militants sahraouis à plusieurs années de prison sur la base d’accusations inventées, dans une affaire qui laisse à penser que le Maroc ne diminue pas ses mesures de répression à l’encontre des militants Sahraouis.
Laaroussi Benailla et Zein El Abidin Mellah auraient été arrêtés sous l’inculpation de leur participation à des manifestations qui eurent lieu à Smara le 17 décembre 2021 pour célébrer la victoire de l’équipe nationale d’Algérie de football lors de la finale de la coupe Arabe FIFA 2021

EQUIPE MEDIA – 30/01/22

Résumé de la situation des prisonniers politiques Sahraouis dans les prisons marocaines du 4 au 19 janvier 2022

06.01. 2022

Le prisonnier civil Sahraoui, Abdellah Elwali Ahmed LKhfaouni (du groupe de Gdeim Izik), incarcéré dans la prison centrale de Kenitra, a observé une grève de la faim de 48h, jeudi 6 et vendredi 7 janvier,
Afin de dénoncer la continuation de sa détention arbitraire par l’état Marocain et protester contre les conditions de détention inhumaines et dégradantes dont il souffre actuellement ainsi que contre tous les types de restrictions dont il fait l’objet et le non-respect de ses droits légitimes et fondamentaux.

07.01.2022

Report de l’examen du dossier des prisonniers civils Sahraouis, Mohamed Haidi et Hamdanah Abaali.

Le 5 janvier 2022, la Cour d’Appel de la ville occupée de Al-Ayoun a reporté l’audience des militants Sahraouis, Mohamed Haidi et Hamdanah Abaali au 13 janvier 2022
Plusieurs jours après leur arrestation dans la ville occupée de Smara et leur transfert à la prison de Lakhal dans la ville occupée de El Ayoun, les deux prisonniers Sahraouis étaient représentés devant la Cour d’Appel En cause, leur participation aux célébrations et manifestations pacifiques qui ont suivi la victoire de l’équipe d’Algérie à la Coupe Arabe.

12/01/2022

L’occupation Marocaine continue d’arrêter et de kidnapper des militants Sahraouis dans les villes occupées du Sahara occidental

Le 10 janvier 2022, dans la ville occupée de Smara (Sahara occidental occupé) une escouade d’espions Marocains et de policiers en vêtements civils a kidnappé le jeune Sahraoui َAabidin Mohamed Fadel Elbar, dans la rue, au motif qu’un mandat de recherche et d’arrêt avait été délivré contre lui par l’appareil répressif marocain

14/01/2022

Le prisonnier civil Sahraoui, Mohamed ُElbashir Aalali Boutengiza, observe une grève de la faim à la prison centrale Kenitra

Pour protester contre la négligence médicale et l’indifférence du Délégué Général de l’administration pénitentiaire concernant sa santé, de même que le retard inexpliqué, depuis plus de 5 ans (2016), pour l’opération de son genou.

Pour ces raisons, Mohamed ُElbashir Aalali Boutengiza, incarcéré à la prison centrale de Kenitra, a observé, dans un premier temps, une grève de la faim de 48 heures les 13 et 14 janvier 2022, qui sera suivie d’autres mesures d’avertissement jusqu’à ce que le Délégué Général de l’administration pénitentiaire réponde à toutes ses demandes pour un diagnostic sur son état de santé ; y compris pour ses genoux et les complications médicales qui en résultent.

Source : La ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS).

Rapport annuel de la ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines pour l’année 2019

La Ligue pour la Protection des Prisonniers Politiques Sahraouis n’a pu publier la version française de son rapport sur la situation des prisonniers pour l’année 2019 que cette semaine.

Il est désespérant de constater que d’année en année, la situation du peuple sahraoui dans les territoires occupés et celle des détenus politiques dans les prisons marocaines ne changent pas malgré les alertes des associations de défense des prisonniers, les appels de grandes instances internationales de défense des droits humains. Arrestations arbitraires, mauvais traitements voire tortures, parodies de procès uniquement à charge, lourdes peines, lieux de détention très éloignés du domicile familial, coups et harcèlements en prison, pas ou peu de suivi médical…

Pour résister et obtenir de meilleures conditions de détention, la plupart des prisonniers sahraouis continuent d’observer courageusement des grèves de la faim qu’ils interrompent contre la promesse d’une amélioration qui n’est jamais suivie d’effets.

En 2019, une femme a même été arrêtée et condamnée à une peine de prison, Mahfouda Bamba Lefkir, alors qu’elle assistait bien pacifiquement au procès d’un jeune sahraoui.

Depuis le début de l’année 2020, le COVID 19 est apparu au Maroc et dans les prisons marocaines où de nombreux cas ont été recensés. Des appels à la libération des prisonniers politiques ont été lancés car ces derniers ne bénéficient d’aucun suivi médical sérieux ; 5 000 prisonniers ont bien été libérés par les autorités marocaines à cause de l’épidémie, mais aucun sahraoui

Combien de temps pourront ils encore réussir à survivre dans de telles conditions de détention ???

Lire le Rapport Annuel au format PDF – Rapport annuel.LPPS.2019

Le groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des Droits de l’Homme, enfonce le clou !

Ce texte publié en français le 7 février 2020 est une belle surprise d’abord pour les jeunes prisonniers  du groupe El Ouali, pour tous ceux de Gdeim Izik en prison depuis plus de 9 ans, mais aussi au-delà des prisonniers politiques sahraouis, pour tous les militants marocains condamnés eux aussi à charge, tous revendiquant plus de démocratie et une justice respectueuse des traités et conventions internationales, la plupart signés par le Maroc.

De quoi est-il question ? D’une démonstration juridique minutieuse, de grande portée, exploitant avec soin les informations reçues et aboutissant à la présomption de détention arbitraire pour 14 étudiants sahraouis, condamnés en 2017 puis en appel en 2018 à des peines de 3 à 10 ans de prison pour « faits de violence entraînant la mort dans l’intention de la donner ». L’avis rendu par le groupe, sans réponse donnée dans les délais par les autorités marocaines, est sans ambiguïté : indemnisation des prisonniers déjà libérés au terme de leur peine et libération de ceux condamnés à 10 ans. Comme toujours le gouvernement marocain évite, tergiverse mais le sérieux de ce rapport qui sera sans doute remis au Conseil des droits de l’homme, aura-t-il raison d’un Etat incapable de devenir un Etat de droit ? Lire plus