Auteur/autrice : Redacteur AARASD

Claude Mangin-Asfari – En grève de la faim

Samedi 28 avril 2018
11ème jour de grève de la faim


Dimanche 29 avril 2018 Lundi 1er mai 2018


Mercredi 2 mai 2018 – 15ème jour de grève de la faim


Jeudi 3 mai 2018 – 16ème jour de grève de la faim


 

Lancement de la pétition Change.org : Signez, partagez



Interview audio :
L’épouse du prisonnier Sahraoui Naâma Asfari se confie à l’Algérie Patriotique

Vendredi 4 mai 2018 – 17ème jour de grève de la faim


Soutien de Hon Chief Zwelivelile Mandela, petit fils de Nelson Rolihlahla Mandela et The Royal House of Mandela.

Lire la lettre adressée à Claude : PDF

Samedi 5 et Dimanche 6 mai 2018


Quelques nouvelles de Claude Mangin-Asfari

Samedi nous sommes aller la voir elle était à son 19ème jour de grève de la faim.

Elle commence a être fatiguée mais elle a toujours le sourire et un petit mot pour tout le monde

Elle a participé a la marche et donne encore quelques directives, elle a une force incroyable et un courage à toute épreuve….

Message de soutien de la part de Femmes solidaires de la Sarthe qui sont à l’initiative de tricoter pour les enfants sahraouis des campements. Elles ont rendu visite à Claude ce samedi 5 mai et ont participé à la marche solidaire dans Ivry.



Messieurs et madames
Nous demandons à vous tous de créer une Europe des droits et un monde plus juste, où chacun jouisse des droits consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette lettre pour soutenir
Claude Mangin-Asfari en grève de la faim depuis le 18 Avril 2018 et pour solliciter les autorités marocaines à mettre fin à l’interdiction que pendant 21 mois ils opposent à visiter son mari, le prisonnier politique sahraoui Naama Asfari détenu dans une prison marocaine.

Pour la quatrième fois, elle a vu se refuser l’entrée au Maroc, donc nous demandons à tous ceux qui soutiennent le respect des droits de l’homme, trop souvent violés par les gouvernements, de nous écouter et nous demandons au Royaume du Maroc un dialogue et des actions de paix pour enfin résoudre avec l’aide de la France ce cas. Nous espérons un geste d’humanité du coté du roi du Maroc. Nous voulons aussi sauver la vie d’une citoyenne française !!
Merci

Patrizia Minella
Direttivo Karama – Association de soutien au peuple Sahraoui


De nombreux messages de solidarité sont adressés à Claude sur les réseaux sociaux et par correspondance. Vous aussi vous pouvez lui adresser un message de soutien.


RELAYER LE MESSAGE – MOBILISEZ-VOUS


#DroitDeVisite


Revenir sur les jours passés – Cliquez Ici
Ils soutiennent Claude – Cliquez Ici
La Presse – Les Médias en parlent – Cliquez Ici

Mise à jour : 9 mai 2018

Claude Mangin Asfari

Ils soutiennent Claude Mangin-Asfari dans sa grève de la faim

  • AARASD, Association des Amis de la République Sahraouie Démocratique

  • Association Culture Sahara

LIRE : Le Message de solidarité – Association Culture Sahara

  • ACAT, ONG contre la torture et la peine de mort

Participer : JEÛNE SOLIDAIRE AVEC CLAUDE MANGIN

  • Mehdy Belabbas, 2ème Adjoint, Ivry

  • Comité belge de soutien au peuple sahraoui

LIRE : La lettre de soutien de Pierre Galand, Président du Comité Belge

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Claude Mangin Asfari

Claude Mangin-Asfari expulsée du Maroc pour la 4ème fois est en grève de la faim

Lundi 16 avril 2018
Claude Mangin-Asfari expulsée du Maroc pour la 4e fois !


Notre amie, Claude Mangin-Asfari, épouse d’un des prisonniers politiques sahraouis du groupe dit de Gdeim Izik, est interdite depuis près de deux ans d’entrer au Maroc pour visiter son mari, Naama Asfari

A bout de peine et de sentiment d’injustice elle a voulu braver ce 16 avril l’interdiction, a repris l’avion mais son entrée au Maroc vient d’être refusée pour la 4e fois !

Lire l’intégralité du communiqué

Mardi 17 avril 2018
Mobilisation à l’Aéroport Orly pour le Respect du Droit de Visite de Claude Mangin-Asfari


Claude Mangin-Asfari décide une grève de la faim !

Images : Canal Algérie

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Mardi 17 avril 2018
Mobilisation Place de la Concorde à Paris


 

La Mairie d’Ivry accueille depuis le 18 avril 2018 Claude
Mangin-Asfari, en grève de la faim.

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Communiqué de Presse – 17 avril 2018 – Claude Mangin-Asfari décide une grève de la faim !

Madame Claude Mangin-Asfari, épouse d’un des prisonniers sahraouis du groupe dit de Gdeim Izik, Naama Asfari, vient d’être expulsée du Maroc pour la 4e fois. Depuis près de deux ans, le Royaume lui interdit de visiter son mari ! Cette 4e expulsion est celle de trop !

Madame Mangin-Asfari est une militante des droits de l’homme et du droit des peuples. Profondément engagée contre toutes les formes d’injustice, elle a cependant, sans doute pour protéger son époux en prison, fait preuve d’une immense patience depuis 21 mois, supportant chaque fois l’humiliation de l’expulsion injuste, arbitraire.

Depuis 2 ans, elle a tout essayé ! Auprès du Conseil National des Droits de l’Homme au Maroc, chargé de la défense des droits de l’homme et de la démocratie. Auprès de nos autorités, qui semblent rencontrer des difficultés à convaincre leur allié de respecter ce droit de visite.

Aussi que lui reste-t-il sinon de mettre sa vie en danger en décidant une grève de la faim ?

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Communiqué de Presse – 16 avril 2018 – Claude Mangin-Asfari expulsée du Maroc pour la 4e fois !

Lundi 16 avril à 19h, Claude Mangin Asfari partie à Rabat ce matin est déjà de retour, la police marocaine, ils étaient 6 à la descente de l’avion, ne l’a même pas autorisée à sortir. Expulsée et refoulée de suite, pour la quatrième fois!

Notre amie, Claude Mangin-Asfari, épouse d’un des prisonniers politiques sahraouis du groupe dit de Gdeim Izik, est interdite depuis près de deux ans d’entrer au Maroc pour visiter son mari, Naama Asfari

A bout de peine et de sentiment d’injustice elle a voulu braver ce 16 avril l’interdiction, a repris l’avion mais son entrée au Maroc vient d’être refusée pour la 4e fois !

Claude Mangin-Asfari est depuis toujours aux côtés de son mari pour défendre le droit du peuple sahraoui à dire en toute liberté ce qu’il veut devenir. C’est sans doute cet engagement que le Royaume veut punir en lui interdisant tout contact avec son mari, détenu depuis 7 ans.

L’Association des Amis de la RASD et toutes les associations en France et en Europe solidaires avec les Sahraouis ou simplement attentives à l’application d’un droit élémentaire, le droit de visite d’un parent prisonnier, dénoncent cette nouvelle expulsion et déclarent leur total soutien à toutes les initiatives que pourra prendre Madame Mangin-Asfari, pour pouvoir entrer dans la prison de Kénitra où se trouve enfermé son mari.

Rappel : Depuis qu’il a envahi le Sahara occidental, ancien Sahara espagnol, le royaume du Maroc exerce une cruelle répression contre toutes les expressions publiques s’opposant à son occupation. Cette répression a pris depuis 1976 de multiples formes , disparitions forcées, prisons avec ou sans procès, tortures et traitements cruels au moment des arrestations et dans les prisons. Il s’agit pour la puissance occupante d’empêcher toute expression en faveur de l’autodétermination. Le groupe des prisonniers sahraouis dit de Gdeim Izik, arrêtés après le démantèlement en novembre 2010 de ce camp de la liberté, a été condamné à de lourdes de peines (de 20 ans à perpétuité) au cours de deux procès à charge, en 2013 et 2017, où n’a compté que leur condamnation politique qui devait être exemplaire. Tous mènent depuis leur emprisonnement des combats à l’intérieur de la prison et ont témoigné avec courage, à leurs procès, de leur attachement au droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui.


Communiqué de Presse – 4 Avril 2018 – Au Maroc, 27ème jour de grève de la faim illimitée pour cinq prisonniers politiques sahraouis

Au Maroc, 27e jour de grève de la faim illimitée pour cinq prisonniers politiques sahraouis. Il est urgent de les soutenir !

Avec cette grève de la faim illimitée, encore observée aujourd’hui par 5 d’entre eux, il s’agit pour les prisonniers d’opinion sahraouis de demander l’application du droit international humanitaire : leur transfert à proximité de leur famille, qui réside dans le territoire occupé du Sahara Occidental. Il s’agit également, à mesure que la mise à l’isolement, les privations, les mauvais traitements, l’absence de suivi médical menacent leur vie même, et que quatre d’entre eux, épuisés, ont dû abandonner le mouvement à la prison d’Aït Melloul, de demander le respect des règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus, ces règles Nelson Mandela que la communauté internationale a adoptées en 2015 et qui affirment la dignité des détenus en tant qu’être humains.

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Inquiétudes pour les prisonniers politiques sahraouis

Naâma Asfari, condamné à 30 ans de réclusion, incarcéré à la prison de Al Aajart, Maroc, a été mis à l’isolement le 12 février dernier. Le 18 février nous est parvenu un communiqué de presse annonçant son entrée en grève de la faim illimitée à compter du 27 février, date anniversaire de la création de la RASD.
Depuis le 12 février sa femme Claude Mangin n’a pu avoir aucune nouvelle. La famille Asfari s’est également vue refuser toute visite et informations sur son état de santé.
Rappelons que depuis plus de 18 mois Claude Mangin est interdite d’entrée sur le territoire marocain.
Nous avons appris, ce 9 mars, que 9 prisonniers politiques Sahraouis de Gdeim Izik, dans les prisons de Kenitra et Aït Melloul 2, ont décidé d’entamer une grève de la faim illimitée jusqu’à leur transfert au territoire du Sahara Occidental.

Cette situation nous inquiète fortement, nous craignons pour la santé des prisonniers. Pour mémoire le Comité contre la torture de l’ONU (CAT) a condamné le Maroc pour torture sur Naâma Asfari.

Communiqué de presse de Naâma Asfari : http://www.icsft.net/10487/

« Mieux vaut mourir dans la dignité que vivre sans elle » Naâma Asfari

Communiqué de Presse – 13 mars 2018 – Le procès des 15 étudiants sahraouis du groupe dit El Uali

Ce mardi 13 mars 2018, le procès des 15 étudiants sahraouis du groupe dit El Uali s’est ouvert devant la Cour d’Appel de Marrakech. Mais à peine ouvert, il a été ajourné au 10 avril 2018.

L’audience, à laquelle ont assisté tous les étudiants, a commencé par l’identification des détenus sahraouis avant l’intervention de la défense constituée de 4 avocats sahraouis. Les allégations de la défense reposaient sur les arguments suivants :

  • Les membres de la famille n’ont pas été avertis lors de l’arrestation des étudiants
  • Conditions de détention illégales.
  • Les étudiants ont signé leurs aveux sous la contrainte, et certaines de leurs signatures sont des faux
  • Les détenus ont été insultés et humiliés
  • Absence de flagrant délit
  • Demande d’une expertise médicale pour le détenu politique Abdelmoula Elhafidi

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Le Maroc expulse deux avocates défenseuses des détenus sahraouis

Ce que nous redoutions hier matin 13 février – voir notre communiqué – est arrivé : Maître Ingrid Metton et Maître Olfa Ouled ont été expulsées dans l’après-midi du territoire marocain.

Elles décrivent comment cela c’est passé :

« Lundi 12 février 2018, nous avons été interpellées à la descente de notre avion à Casablanca à 20h40. Nos passeports ont été confisqués. Nous avons été retenues sans motif et sans aucune notification jusqu’au lendemain 14h avant d’être expulsées du territoire.

Pendant plus de 18 heures, nous avons été placées sous escorte policière au sein de la zone internationale de l’aéroport de Casablanca et laissées sans information.

Cette détention arbitraire n’a pas pu être contestée par nos confrères marocains, en l’absence de toute décision écrite. Nous ne recevrons aucune visite des autorités compétentes, notamment consulaire. »

Pourtant, la Convention de Vienne à laquelle la France est partie stipule que les autorités diplomatiques ou consulaires doivent rendre visite aux citoyens retenus, à partir du moment où elles en ont été prévenues – ce qui a été le cas dès lundi soir 12 février…

Le Maroc n’en finira-t-il donc jamais d’agir en toute impunité, avec le silence et la passivité des autorités de notre pays ?

Consulter le communiqué de presse : Me Ouled et Me Metton