ACTUALITES – SEPTEMBRE/OCTOBRE 2022

La Ligue des Prisonniers Politiques Sahraouis (LPPS) nous communique les informations suivantes :

  • Début septembre : Ibrahim Dadi Ismaili, membre du groupe de Gdeim Izik, détenu à la prison de Aït Melloul 2 a subi des menaces de mort de la part du directeur de la prison Said Chafik, en plus de violences verbales et agressions physiques de 2 employés de l’administration pénitentiaire Lektif Hussein et Mohamed Mistik

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9 juin 2022 :4 plaintes pour torture sur des prisonniers politiques sahraouis déposées contre le Maroc devant le Comité contre la torture à Genève

L’association des Amis de la RASD salue la forte et efficace coopération de plusieurs ONG consacrées à la défense des droits de l’homme, de plusieurs avocats avec les familles des prisonniers politiques sahraouis. Au terme d’un travail juridique précis, elles viennent de déposer quatre plaintes pour torture contre l’Etat marocain devant le Comité d’action contre la torture (CAT) des Nations Unies.

Le Maroc pourtant a signé la Convention contre la torture alors que les prisonniers politiques sahraouis ont tous « avoué » après avoir été torturé ou subi des traitements cruels.

Pour sa part l’AARASD sollicite depuis plus de 10 ans l’engagement de parrains et de marraines pour écrire régulièrement à ces prisonniers et à leurs familles. Nous poursuivons ce combat pour obtenir leur libération.

Lire : Communiqué de presse – Quatre plaintes pour torture déposées contre le Maroc devant le Comité contre la torture (PDF)

Une délégation internationale dénonce à Rabat les abus dont sont victimes les prisonniers politiques du groupe de Gdeim Izik et leurs familles.

Du 7 au 10 mai, une délégation internationale d’experts en droits de l’homme, de juristes et d’avocats a rencontré les familles des prisonniers politiques sahraouis (Groupe de Gdeim Izik) à Rabat (Royaume du Maroc) et a dénoncé les abus dont ils sont victimes auprès de plusieurs ambassades, États-Unis, Mexique, Norvège, Suède et Suisse. Cette mission a été organisée par la Coordination des familles de prisonniers du Groupe Gdeim Izik, la Fondation RAFTO pour les droits humains, et le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental. 
Comme le souligne la communication de la Fondation RAFTO (traduction  en français ici), il est important d’entendre l’histoire de ces prisonniers politiques et celles des familles qui souffrent avec eux.

Une des étrangères participant à la mission s’est vue refuser l’entrée au Maroc. Une conférence de presse virtuelle a été organisée le 18 mai avec la participation des familles des prisonniers. Vous pouvez suivre  cette conférence de presse en anglais sur :

16 MARS 2022 – NOUVELLES DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS EN GRÈVE DE LA FAIM.

M. BOURIAL – SPSRASD

Suite à la promesse de la direction de la prison d’Ait Melloul 1 d’améliorer sa situation en prison, Mohamed BOURIAL a arrêté ce 16 mars la grève de la faim qu’il avait entamée le 1er mars pour protester contre ses conditions de détention.

M. Lamin HADI – SPSRASD

Ce même jour, le journaliste et défenseurs des droits humains, Mohamed Lamin HADI, également du Groupe de Gdeim Izik et détenu à la prison de Tiflet 2, a entamé une grève de la faim de 48 heures pour dénoncer ses conditions d’incarcération et sa mise à l’isolement depuis 4 ans. Il dénonce également les conditions de détention des autres prisonniers politiques sahraouis et demande leur libération. Malade, privé de ses droits fondatmentaux, Mohamed Lamin HADI se mettra en grève de la faim illimitée si ses revendications ne sont pas satisfaites. Pour mémoire, il avait fait déjà fait une grève de la faim de 69 jours en 2021, qui avait suscité des appels de Reporters sans Frontières, Amnesty International, et de l’ACAT.

MOHAMED BOURIAL, PRISONNIER POLITIQUE SAHRAOUI, ENTAME UNE GREVE DE LA FAIM ILLIMITÉE. 

Selon les informations transmises par sa soeur, Oum Saad Bourial,  Mohamed Bourial, du groupe dit de Gdeim Izik, jugé illégament et condamné à 30 ans de prison en 2017, observe depuis le mardi 1er mars une grève de la faim illimitée. Mohamed Bourial proteste contre ses mauvaises conditions de détention à la prison de Aït Melloul 2 et demande son transfert auprès de sa famille à Laâyoune occupée, la fin de son isolement qui dure depuis septembre 2017, le respect de ses droits aux soins médicaux conformément aux obligations internationales.
Il réclame d’être traité comme prisonnier politique sahraoui, le respect de tous ses droits fondamentaux à commencer par le droit à recevoir des visites régulières, le droit au téléphone, le droit à la nourriture, aux études et l’arrêt des harcèlements commis par les fonctionnaires et les gardiens de la direction pénitentiaire.
Communication du Bureau exécutif de la Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS).

Photographie de couverture – Rassemblement 16 octobre 2020 aux Invalides en soutien aux prisonniers politiques
Mohamed Bourial

Un tribunal marocain condamne 2 militants Sahraouis à 4 ans de prison

El Aaiun – Sahara occidental – territoire occupé

Un tribunal marocain a condamné mercredi dernier deux militants sahraouis à plusieurs années de prison sur la base d’accusations inventées, dans une affaire qui laisse à penser que le Maroc ne diminue pas ses mesures de répression à l’encontre des militants Sahraouis.
Laaroussi Benailla et Zein El Abidin Mellah auraient été arrêtés sous l’inculpation de leur participation à des manifestations qui eurent lieu à Smara le 17 décembre 2021 pour célébrer la victoire de l’équipe nationale d’Algérie de football lors de la finale de la coupe Arabe FIFA 2021

EQUIPE MEDIA – 30/01/22

Résumé de la situation des prisonniers politiques Sahraouis dans les prisons marocaines du 4 au 19 janvier 2022

06.01. 2022

Le prisonnier civil Sahraoui, Abdellah Elwali Ahmed LKhfaouni (du groupe de Gdeim Izik), incarcéré dans la prison centrale de Kenitra, a observé une grève de la faim de 48h, jeudi 6 et vendredi 7 janvier,
Afin de dénoncer la continuation de sa détention arbitraire par l’état Marocain et protester contre les conditions de détention inhumaines et dégradantes dont il souffre actuellement ainsi que contre tous les types de restrictions dont il fait l’objet et le non-respect de ses droits légitimes et fondamentaux.

07.01.2022

Report de l’examen du dossier des prisonniers civils Sahraouis, Mohamed Haidi et Hamdanah Abaali.

Le 5 janvier 2022, la Cour d’Appel de la ville occupée de Al-Ayoun a reporté l’audience des militants Sahraouis, Mohamed Haidi et Hamdanah Abaali au 13 janvier 2022
Plusieurs jours après leur arrestation dans la ville occupée de Smara et leur transfert à la prison de Lakhal dans la ville occupée de El Ayoun, les deux prisonniers Sahraouis étaient représentés devant la Cour d’Appel En cause, leur participation aux célébrations et manifestations pacifiques qui ont suivi la victoire de l’équipe d’Algérie à la Coupe Arabe.

12/01/2022

L’occupation Marocaine continue d’arrêter et de kidnapper des militants Sahraouis dans les villes occupées du Sahara occidental

Le 10 janvier 2022, dans la ville occupée de Smara (Sahara occidental occupé) une escouade d’espions Marocains et de policiers en vêtements civils a kidnappé le jeune Sahraoui َAabidin Mohamed Fadel Elbar, dans la rue, au motif qu’un mandat de recherche et d’arrêt avait été délivré contre lui par l’appareil répressif marocain

14/01/2022

Le prisonnier civil Sahraoui, Mohamed ُElbashir Aalali Boutengiza, observe une grève de la faim à la prison centrale Kenitra

Pour protester contre la négligence médicale et l’indifférence du Délégué Général de l’administration pénitentiaire concernant sa santé, de même que le retard inexpliqué, depuis plus de 5 ans (2016), pour l’opération de son genou.

Pour ces raisons, Mohamed ُElbashir Aalali Boutengiza, incarcéré à la prison centrale de Kenitra, a observé, dans un premier temps, une grève de la faim de 48 heures les 13 et 14 janvier 2022, qui sera suivie d’autres mesures d’avertissement jusqu’à ce que le Délégué Général de l’administration pénitentiaire réponde à toutes ses demandes pour un diagnostic sur son état de santé ; y compris pour ses genoux et les complications médicales qui en résultent.

Source : La ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS).