Écrire pour les libérer

Règle Mandela n°58 validée par l’ONU :

« Les détenus doivent être autorisés, sous surveillance nécessaire, à communiquer avec leur famille et leurs amis à intervalles réguliers par correspondance écrite et, le cas échéant, par d’autres moyens électroniques et en recevant des visites ».

L’AARASD et l’ACAT se sont associées pour ce parrainage des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines.

La démarche est maintenant bien rodée, plusieurs dizaines de personnes écrivent régulièrement aux prisonniers sahraouis détenus au Maroc.

Pourquoi leur écrire ?

Nous sommes révoltés par ces injustices et nous ne savons pas quoi faire ?
Voilà̀ pourtant une action facile pour défendre sans relâche les droits fondamentaux des prisonniers, innocents et pourtant condamnés à 20-25 ans de prison et même à perpétuité, torturés et toujours violentés. Un engagement humanitaire, fort de l’exigence du respect des droits humains, et qui est à la portée de chaque personne voulant agir.

Est-ce utile ?

✔ OUI : C’est très important d’écrire à chacun de ces prisonniers isolés dans les cellules marocaines pour montrer à leur famille et aux autorités qu’ils ne sont pas oubliés.

✔ OUI : Pour faire vivre les droits des prisonniers : « Les détenus doivent pouvoir maintenir les liens avec leur famille et avec l’extérieur ».

✔ OUI : Même si vous n’êtes pas sûr que votre lettre sera remise et que vous recevrez une réponse.

✔ OUI : D’autres liens s’établiront avec les associations sahraouies défendant le respect des droits humains, comme La Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS).

Un courrier de votre part chaque mois, ce serait important : il donnerait un reflet de votre vie quotidienne, comme une lettre à un ami, tout simplement, évoquerait vos engagements, la vie de vos proches et surtout prendrait des nouvelles de votre filleul.

Cette démarche militante de parrainage est européenne !

Aussi, pour renforcer cette action commune nous vous proposons également d’envoyer des courriers aux prisonniers sahraouis à des dates importantes de l’histoire sahraouie.