Catégorie : Communiqué de Presse

Écrire pour les libérer.

Communiqués de Presse – AARASD
Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique.

L’AARASD souhaite vous tenir informés régulièrement de la situation du peuple sahraoui occupé depuis 40 ans par son voisin, le Maroc.

L’Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique (AARASD), a été créée en novembre 1975, suite à l’invasion du Sahara occidental par le Maroc.

Ses objectifs sont doubles : Appui humanitaire et de développement dans les camps de réfugiés sahraouis dans le sud algérien ; et défense du droit à l’autodétermination et pour le respect des Droits de l’Homme.

Communiqué de Presse – Le Maroc préside en 2024 le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU : une mauvaise farce ?

Ce 10 janvier 2024, 30 États parmi les 47 votants au Conseil ont élu, à bulletin secret, le Maroc pour présider le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU en 2024.

Ce n’est pas une bonne nouvelle pour toutes celles et tous ceux qui, dans le monde, plaident et bataillent pour que les droits humains soient respectés. Batailles menées par de multiples organisations aussi bien dans leur pays qu’à Genève. En effet le Maroc ne se distingue pas positivement en ce domaine : une monarchie autoritaire, qui empêche toute liberté de presse et surveille de près toute forme de contestation, et surtout un pays qui depuis 1975 occupe son voisin le Sahara occidental et empêche le scrutin d’autodétermination de son peuple, pourtant recommandé par l’ONU et le Conseil de Sécurité chaque année. Lire plus

Claude-Naama Asfari

Communiqué de presse – Un parloir de prison tant espéré

En ce début d’année 2019, Claude Mangin- Asfari a eu enfin la possibilité d’entrer au Maroc sans risquer d’être refoulée dès l’aéroport de Rabat. C’est pour elle, pour son époux Naama Asfari en prison pour 30 ans à Kénitra, c’est pour nous tous une très belle victoire sur l’intolérance et sur le non-respect des droits humains.

En effet, il a fallu 30 mois d’interdiction d’entrée au Maroc, 4 expulsions, 30 jours de grève de la faim et l’engagement de Monsieur le Ministre des Affaires étrangères devant l’Assemblée nationale, à la demande du Président de la République, pour obtenir ce droit élémentaire : rendre visite à son mari emprisonné.

Depuis son retour, nous avons reçu deux échos du Maroc.

Le premier est un texte de Naama Asfari, qui vaut d’être cité pour la portée de son message : « Cette décision de nous accorder ce droit de visite, nous l’accueillons comme un signe d’apaisement. Nous espérons que cette décision est guidée par une bonne volonté et qu’elle sera suivie de beaucoup d’autres actes qui dans un futur proche confirmeront cette volonté d’arrêter la politique de représailles systématiques et de vengeance que nous subissons depuis un an et demi. Nous espérons que c’est le début du respect de tous nos droits en tant que détenus de guerre (civils) et tout particulièrement celui de notre droit au transfert en Territoires occupés avant notre libération inconditionnelle.»

Le deuxième émane du site 360.ma, très proche du Makhzen – le pouvoir royal marocain –, qui annonce l’entrée de Claude Mangin au Maroc, mais semble aussitôt le regretter tant il la traite de manière odieuse. Pourtant, en dénonçant par le menu les engagements de conviction de Claude Mangin, cet organe de presse en vient à souligner l’importance des soutiens reçus par le Front Polisario et à reconnaître l’unité du peuple sahraoui où qu’il soit!

Une telle mobilisation de conviction, celle de Claude Mangin, de l’association des Amis de la RASD, de l’ACAT et de bien d’autres associations solidaires, d’élus, de citoyens, d’hommes d’Église ne s’achève pas avec cette première victoire. Les 19 prisonniers de Gdeim Izik, tous condamnés à des peines insensées, ont besoin de notre soutien et de notre engagement pour gagner au plus vite leur libération. Rendez-vous sur le site www.ecrirepourlesliberer.com : il nous donne à tous l’opportunité d’exprimer ce soutien.

Régine Villemont
Paris le 21 janvier 2019

COMMUNIQUE DE PRESSE – Les conditions de détention des Prisonniers Politiques Sahraouis du groupe des Compagnons d’El Uali

Jeudi 2 août 2018, les deux prisonniers politiques Sahraouis Ahmed Baali et Mustafa Bouragga ont annoncé la suspension de leur grève de la faim après avoir reçu l’assurance de l’administration pénitentiaire locale de Tiznit d’accéder à leurs justes demandes et améliorer leurs conditions de détention.

D’autre part, l’administration pénitentiaire de Tiznit a pris des mesures punitives à l’encontre du prisonnier politique Sahraoui Mohamed Ergaybi par 45 jours d’isolement cellulaire immédiatement après son transfert de la prison locale d’Ait Melloul à Tiznit suivant les instructions de la direction générale des prisons. Ce qu’une source de sa famille considère comme une mesure de rétorsion.

Le détenu politique Sahraoui Ali Charki en est au 3eme jour de son jeûne depuis sa mise en isolement pour 3 mois par l’administration pénitentiaire. D’autre part, la Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis n’a aucune information sur le sort du prisonnier politique Sahraoui Omar Aajane après son récent transfert, opération ordonnée par la direction générale des prisons à l’encontre des prisonniers politiques Sahraouis, membres du groupe des étudiants, dispersés dans plusieurs prisons marocaines

Les prisonniers politiques Sahraouis Abdelmoula Elhafidi et Muhammad Dada, détenus à Ait Melloul, continuent de souffrir dans une cellule qui n’offre pas les conditions sanitaires minimales. Grévistes de la faim depuis le 23 juillet 2018 dans des cellules qui n’offrent pas les conditions sanitaires minimales et sont surpeuplées avec des détenus de droit commun. Ces conditions déplorables menacent leur intégrité physique et psychologique. De plus, l’administration pénitentiaire a réduit le temps alloué aux visites des familles et les a autorisés à 2 minutes par semaine pour communiquer avec le monde extérieur.

La santé du prisonnier politique Sahraoui Elwafi Wakari, du même groupe des Etudiants, continue de se détériorer à cause du manque des soins médicaux nécessaires et malgré le grand nombre de plaintes enregistrées par l’administration pénitentiaire, le directeur de la prison ne respecte pas le règlement et reste indifférent à l’état de santé de Elwafi Wakari, qui devient alarmant

A plusieurs occasions, la Ligue de Protection des Prisonniers Sahraouis a exprimé à l’administration pénitentiaire sa profonde préoccupation face aux perpétuelles confiscations des droits fondamentaux de Elwafi Wakiri, particulièrement le droit à des soins médicaux et l’adoption d’un régime alimentaire selon les prescriptions médicales, des médecins de l’hôpital universitaire de Marrakech au Maroc afin de le maintenir en bonne santé.

Communiqué de presse de La Ligue des Prisonniers Politiques Sahraouis
Traduction par nos soins
3 août 2018

CP – Claude Mangin-Asfari décide au 30ème jour de grève de la faim de suspendre son action


Communiqué de presse
Claude Mangin-Asfari décide au 30ème jour de grève de la faim de suspendre son action

 

Claude Mangin-Asfari a décidé cette grève alors qu’elle était, pour la quatrième fois, refoulée du Maroc et interdite de rendre visite à son mari, Naäma Asfari, prisonnier politique sahraoui.
Depuis le 18 avril, cette grève a suscité un élan de soutien et de sympathie d’une ampleur étonnante alors que la question du Sahara occidental et de l’autodétermination du peuple sahraoui, en arrière-plan de cette action, sont plutôt ignorés en France.

Face à la légitimité de cette demande, face aux risques pris pour la faire aboutir et face à l’ampleur et à la diversité des soutiens, les autorités françaises ont engagé, à la demande du Président de la République, des négociations approfondies avec les autorités marocaines. Cet engagement a clairement été formulé par Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Jean-Yves Le Drian, en réponse à une question orale présentée par Monsieur Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime, ce 15 mai à l’Assemblée nationale.

C’est pourquoi, Claude Mangin-Asfari a décidé ce 17 mai de suspendre sa grève, déclarant en mairie d’Ivry-sur-Seine, sa confiance dans les autorités françaises à faire aboutir auprès des autorités marocaines, sa demande d’entrer librement au Maroc. Cette confiance nous la partageons aujourd’hui, mais restons vigilants tant la position des autorités marocaines se durcit à l’égard des entrées d’étrangers qui lui semblent suspectes, car trop proches de la cause de l’autodétermination du peuple sahraoui.

Aussi, si la réponse tarde à venir, nous ne manquerons pas de renouveler cette première mobilisation et appelons dès à présent, amis, parlementaires, militants associatifs à s’adresser au Président de la République afin de lui renouveler la demande de Madame Mangin-Asfari et l’encourager à rendre effective sa première réaction visant à confier au Ministre des Affaires étrangères le soin de négocier avec son homologue marocain pour permettre à Madame Mangin-Asfari de visiter régulièrement son mari.

Régine Villemont, Présidente de l’AARASD
Comité de soutien à Claude Mangin-Asfari


Claude Mangin-Asfari
Claude Mangin-Asfari #DroitDeVisite
Claude Mangin-Asfari
Claude Mangin-Asfari – 19ème jour de greve de la faim

 

 

 

 

 

 

 


30 JOURS DE GREVE DE LA FAIM

du mercredi 18 avril 2018
au 17 mai 2018

 



Ma chère Claude,
Permettez, bien que nous ne nous connaissions pas, que je m’adresse à vous en ces termes.
En effet, la nouvelle, apprise par la presse, de votre grève de la faim a fait remonter à la surface des souvenirs maintenant vieux de plus de 40 ans et qui me poussent aujourd’hui à m’adresser à vous, avec un fort sentiment de solidarité et d’amitié.

Je m’appelle Lucile Daumas, je réside au Maroc depuis 1973. En février 1977, mon mari, arrêté 13 mois plus tôt, fut condamné lors de l’un des procès emblématiques de ce que certains appellent aujourd’hui les années de plomb, à 20 ans de détention. Plus de trente siècles de détention furent ainsi distribués à la louche à la fin de ce procès à quelques 138 prisonniers ! … LIRE PLUS

Lettre à Claude Mangin, épouse de Naama Asfari, prisonnier sahraoui au Maroc de Lucile Daumas, membre d’Attac/Cadtm Maroc – 15/05/2018


La presse en parle


Consulter la liste des soutiens de – Cliquez Ici
La Presse et les médias en parlent – Cliquez Ici

Communiqué de Presse – 17 avril 2018 – Claude Mangin-Asfari décide une grève de la faim !

Madame Claude Mangin-Asfari, épouse d’un des prisonniers sahraouis du groupe dit de Gdeim Izik, Naama Asfari, vient d’être expulsée du Maroc pour la 4e fois. Depuis près de deux ans, le Royaume lui interdit de visiter son mari ! Cette 4e expulsion est celle de trop !

Madame Mangin-Asfari est une militante des droits de l’homme et du droit des peuples. Profondément engagée contre toutes les formes d’injustice, elle a cependant, sans doute pour protéger son époux en prison, fait preuve d’une immense patience depuis 21 mois, supportant chaque fois l’humiliation de l’expulsion injuste, arbitraire.

Depuis 2 ans, elle a tout essayé ! Auprès du Conseil National des Droits de l’Homme au Maroc, chargé de la défense des droits de l’homme et de la démocratie. Auprès de nos autorités, qui semblent rencontrer des difficultés à convaincre leur allié de respecter ce droit de visite.

Aussi que lui reste-t-il sinon de mettre sa vie en danger en décidant une grève de la faim ?

Lire plus

Communiqué de Presse – 16 avril 2018 – Claude Mangin-Asfari expulsée du Maroc pour la 4e fois !

Lundi 16 avril à 19h, Claude Mangin Asfari partie à Rabat ce matin est déjà de retour, la police marocaine, ils étaient 6 à la descente de l’avion, ne l’a même pas autorisée à sortir. Expulsée et refoulée de suite, pour la quatrième fois!

Notre amie, Claude Mangin-Asfari, épouse d’un des prisonniers politiques sahraouis du groupe dit de Gdeim Izik, est interdite depuis près de deux ans d’entrer au Maroc pour visiter son mari, Naama Asfari

A bout de peine et de sentiment d’injustice elle a voulu braver ce 16 avril l’interdiction, a repris l’avion mais son entrée au Maroc vient d’être refusée pour la 4e fois !

Claude Mangin-Asfari est depuis toujours aux côtés de son mari pour défendre le droit du peuple sahraoui à dire en toute liberté ce qu’il veut devenir. C’est sans doute cet engagement que le Royaume veut punir en lui interdisant tout contact avec son mari, détenu depuis 7 ans.

L’Association des Amis de la RASD et toutes les associations en France et en Europe solidaires avec les Sahraouis ou simplement attentives à l’application d’un droit élémentaire, le droit de visite d’un parent prisonnier, dénoncent cette nouvelle expulsion et déclarent leur total soutien à toutes les initiatives que pourra prendre Madame Mangin-Asfari, pour pouvoir entrer dans la prison de Kénitra où se trouve enfermé son mari.

Rappel : Depuis qu’il a envahi le Sahara occidental, ancien Sahara espagnol, le royaume du Maroc exerce une cruelle répression contre toutes les expressions publiques s’opposant à son occupation. Cette répression a pris depuis 1976 de multiples formes , disparitions forcées, prisons avec ou sans procès, tortures et traitements cruels au moment des arrestations et dans les prisons. Il s’agit pour la puissance occupante d’empêcher toute expression en faveur de l’autodétermination. Le groupe des prisonniers sahraouis dit de Gdeim Izik, arrêtés après le démantèlement en novembre 2010 de ce camp de la liberté, a été condamné à de lourdes de peines (de 20 ans à perpétuité) au cours de deux procès à charge, en 2013 et 2017, où n’a compté que leur condamnation politique qui devait être exemplaire. Tous mènent depuis leur emprisonnement des combats à l’intérieur de la prison et ont témoigné avec courage, à leurs procès, de leur attachement au droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui.


Communiqué de Presse – 4 Avril 2018 – Au Maroc, 27ème jour de grève de la faim illimitée pour cinq prisonniers politiques sahraouis

Au Maroc, 27e jour de grève de la faim illimitée pour cinq prisonniers politiques sahraouis. Il est urgent de les soutenir !

Avec cette grève de la faim illimitée, encore observée aujourd’hui par 5 d’entre eux, il s’agit pour les prisonniers d’opinion sahraouis de demander l’application du droit international humanitaire : leur transfert à proximité de leur famille, qui réside dans le territoire occupé du Sahara Occidental. Il s’agit également, à mesure que la mise à l’isolement, les privations, les mauvais traitements, l’absence de suivi médical menacent leur vie même, et que quatre d’entre eux, épuisés, ont dû abandonner le mouvement à la prison d’Aït Melloul, de demander le respect des règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus, ces règles Nelson Mandela que la communauté internationale a adoptées en 2015 et qui affirment la dignité des détenus en tant qu’être humains.

Lire plus

Communiqué de Presse – 13 mars 2018 – Le procès des 15 étudiants sahraouis du groupe dit El Uali

Ce mardi 13 mars 2018, le procès des 15 étudiants sahraouis du groupe dit El Uali s’est ouvert devant la Cour d’Appel de Marrakech. Mais à peine ouvert, il a été ajourné au 10 avril 2018.

L’audience, à laquelle ont assisté tous les étudiants, a commencé par l’identification des détenus sahraouis avant l’intervention de la défense constituée de 4 avocats sahraouis. Les allégations de la défense reposaient sur les arguments suivants :

  • Les membres de la famille n’ont pas été avertis lors de l’arrestation des étudiants
  • Conditions de détention illégales.
  • Les étudiants ont signé leurs aveux sous la contrainte, et certaines de leurs signatures sont des faux
  • Les détenus ont été insultés et humiliés
  • Absence de flagrant délit
  • Demande d’une expertise médicale pour le détenu politique Abdelmoula Elhafidi

Lire plus