Conditions de détention déplorables, grèves de la faim à répétition.
13 février
La situation de santé d’Abdallahi Ahmed Elhafed dit Toubali est très préoccupante. Sa famille confirme qu’il souffre de tuberculose, conséquence d’années de détention misérable, de l’absence de soins médicaux et de la surpopulation dans la cellule, qui l’a fait suffoquer à plusieurs reprises… Il n’a bénéficié d’aucune procédure médicale et n’a pas été transféré à l’hôpital pour éviter toute complication susceptible de menacer sa santé et sa sécurité (source Sprasd)
15 février
La LPPS (Ligue de protection des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines) alerte sur la situation de 3 détenus » Sidahmed Lemjayed, Muhamed Bani et Brahim Ismaili qui viennent d’entamer une grève de la faim de 48 heures car ils « sont continuellement soumis à la torture, au harcèlement, aux menaces et aux agressions délibérées sans la moindre intervention de l’administration pénitentiaire locale, Ait Melloul 2. » Grève de la faim renouvelée les 8 et 9 mars pour protester « contre les pratiques racistes et les violations imposées par l’administration pénitentiaire. »
21 février
Ahmed Al-Bachir Ahmed Al-Sbai engage une grève de la faim de 24 heures pour protester contre la difficulté voire l’interdiction de recevoir des médicaments.
Le 25 février,
le journal El Independiente a publié un article du journaliste Francisco Carrión sous le titre « Ce que Sanchez n’a pas visité au Maroc : les prisons. » Il y décrit la situation vécue par le journaliste sahraoui Mohamed Lamín Haddi (Groupe Gdeim Izik) alors que les autorités marocaines prétendent qu’il est bien traité et jouit de tous ses droits ! La famille de Haddi, soutenue par l’Union des journalistes et écrivains sahraouis (UPES) a démenti ces allégations : il ne reçoit ni traitement médical, ni visites familiales et subit des agressions continuelles.
17 mars
Brahim Ismaili a été hospitalisé. Selon une déclaration de sa famille, son transfert à l’hôpital était dû à une grave détérioration de son état de santé. Cependant, il n’a subi aucun examen médical ou examen approfondi pendant son séjour à l’hôpital en raison de la négligence médicale et de la politique de procrastination adoptée à son égard. (Source Sprasd)