Catégorie : Détention Prisonniers Politiques

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Actualités – Des nouvelles des prisonniers Sahraouis détenus au Maroc.

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Solidarité et indignation autour de la lourde condamnation du jeune militant Khattri Dada

La lourde condamnation du jeune militant Khattri Dada à 20 ans de réclusion par le tribunal de première instance d’El Laayoune, le 4 mars dernier, a provoqué une grande vague d’indignation chez les Sahraouis au Sahara Occidental occupé. Notamment à Boujdour le 11 mars 2020. Les femmes sont toujours très présentes et courageuses lors des manifestations, comme nous pouvons le voir sur ces photos ; elles deviennent alors la cible préférée de la police marocaine qui n’hésite pas à les frapper systématiquement et très brutalement lors de leurs interventions. Lire plus

20 ans en prison Khattri Dada

La répression marocaine contre les militants sahraouis ne faiblit pas. Les innombrables intimidations policières autour des domiciles de nombre d’entre eux, les coups lors de manifestations pacifiques…

Et les arrestations !

Le jeune militant Khattri Faraji Dadda, arrêté à la fin de l’année dernière, accusé sans preuve d’avoir mis le feu à une voiture de police dans la ville de Smara avec deux complices, vient d’être condamné en première instance à 20 ans de prison. Il a fait appel mais, on le sait, la Cour d’appel confirme toujours le premier verdict.

20 ans !!! Jamais une si lourde peine n’a été prononcée contre un militant Sahraoui depuis les procès de Gdeim Izik il y aura bientôt 10 ans.

Equipe Media, organe de presse Sahraoui ainsi que La Ligue pour la Protection des Prisonniers Politiques Sahraouis nous ont transmis le message ci-dessous.

20 ans de prison pour le militant sahraoui Khattri Dada

Le 4 mars 2020, la Cour pénale de première instance d’El Aaiun a condamné le militant sahraoui Khattri Faraji Dadda à 20 de prison, accusé d’avoir mis le feu dans une voiture de la police marocaine à Smara occupée, l’année dernière.

Notre correspondant affirme que le procureur s’est limité à formuler des déclarations vagues et imprécises, et que les seules évidences sur lesquelles se sont basées aussi bien l’accusation du procureur que la sentence fut le PV de la police et quelques photos de personnes masquées attaquant une voiture de la police tard dans la nuit et y mettant le feu. Lire plus

SAHARA OCCIDENTAL OCCUPÉ : 2019, ANNÉE DE REPRESSION VIOLENTE ET CONTINUE.

Pour le Peuple Sahraoui, 2019 aura été une année de répression particulièrement violente et continue de la part des forces marocaines occupantes.

De nombreuses arrestations ont eu lieu, non seulement lors de manifestations pacifiques pour le droit à un référendum sur l’autodétermination du Sahara Occidental, mais aussi lors d’un rassemblement spontané pour fêter joyeusement la victoire de l’équipe d’Algérie à la coupe d’Afrique de football !!!

Plusieurs jeunes Sahraouis ont été jugés et condamnés en septembre 2019 à des peines allant jusqu’à 30 mois de détention uniquement pour avoir fêté dans la rue la victoire de l’Algérie Lire plus

Des Nouvelles… – Mohamed Hassana Ahmed Salem Bourial

Mohamed Bourial, prisonnier politique Sahraoui, membre du groupe de Gdeim Izik et condamné à 30 ans de prison, est détenu à la prison de Tiflet2 depuis Mars 2018 ; celle-ci est située à 1300 km de sa famille au Sahara occidental. En plus des tortures qu’il a subies lors de ses interrogatoires par la police marocaine peu après son arrestation en 2010, il n’a cessé d’être harcelé et maltraité au sein des différentes prisons où il a été détenu. A Tiflet2, il est placé à l’isolement, privé de visite, dans un état de santé précaire qui n’est pas pris en compte par les autorités pénitentiaires.

Pour protester contre son éloignement du Sahara occidental, de ses mauvaises conditions de détention et le manque de soin, la famille de Mohamed Bourial a déposé une requête devant le Comité contre la torture de l’ONU en novembre 2018

Mohamed a entamé une grève de la faim illimitée le 20 mars 2019 pour demander son transfert dans une prison proche de sa famille et de meilleures conditions de détention. Dans un premier temps, la direction pénitentiaire l’a privé d’eau ; sa santé s’est encore détériorée, mais il a tenu bon.

Il a finalement suspendu sa grève de la faim le 18 avril sur la promesse qu’il sera transféré cet été dans une prison proche de sa famille.

En savoir plus : Preso político saharaui Mohamed Bourial suspende huelga de hambre después de 30 días –

M’Barek Daoudi été libéré le 28 mars 2019

Mbarek Daoudia a été libéré le 28 mars 2019 de la prison de Bouzakarn (Maroc). Le groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires a demandé en août 2018 sa libération immédiate.


Lettre ouverte au Ministre de la Justice du Royaume du Maroc S.E.M. Mohamed Aujjar

ONGs – Groupe de Soutien de Genève pour la Protection et la Promotion des Droits de l’Homme au Sahara occidental


France Info – 29 mars 2019 – Le Maroc relâche un défenseur des droits de l’Homme sahraoui après 5 ans de détention arbitraire – Par Alain Chémali

Les prisonniers politiques sahraouis au Maroc

Merci à l’association sahraouie des prisonniers politiques de nous avoir transmis ce long rapport qui éclaire avec précision la situation de tous les prisonniers que nous parrainons. C’est un très long texte, n’hésitez pas à prendre du temps pour en prendre connaissance. Leur isolement, leurs mauvaises conditions de vie nous obligent à s’adresser à eux de manière plus personnelle, le parrainage est un des moyens pour établir ce contact. Les courriers sont rarement transmis, les directeurs de prison bloquent, aussi plus nous serons nombreux à écrire plus les autorités marocaines devront respecter les Conventions que leur pays a signées.


LIRE Rapport annuel de la ligue pour la protection des prisonniers Sahraouis aux prisons marocain (PDF) – Rapport 2018 LPPS

Procès de Brahim Dihani du 23/01/2019

Le défenseur des droits humains et membre de l’ASVDH, Ibrahim Dihani, a comparu, le mercredi 23/01/2019 devant la Chambre civile du Tribunal de première instance d’El Aaiun/Sahara occidental.

Sa défense se composait des avocats Maitre Mohamed Habib Al-Rokaibi et Maitre Mohamed Fadel Al-Laili. Le procès a eu lieu en présence de plusieurs activistes sahraouis venus pour soutenir le membre de l’Association sahraouie.

Lors des débats, Mr Dihani a affirmé que sa poursuite en justice est dépourvue de tout fondement juridique et s’inscrit dans le cadre des entraves au travail des défenseurs  des droits humains dans la région du Sahara occidental dont la mission est de documenter les violations des droits de l’homme commises par les autorités marocaines contre les citoyens sahraouis. La note explicative relative aux chapitres 447-1, 447-2 et 447-3 du Procureur général en chef, diffusée aux responsables des divers parquets au Maroc et l’inadaptation de l’article 72 de la loi de la presse et de l’édition au cas de Mr Dihani contredisent les accusations du parquet à son égard.

Il convient de noter que Mr Ibrahim Dihani est accusé d’avoir filmé les « forces publiques marocaines », alors qu’il était en train de documenter une manifestation pacifique. Il est observateur à l’ASVDH et chargé de documenter et rapporter sur les diverses protestations pacifiques se déroulant sur la voie publique

ASVDH
24/1/2019
El Aaiun/Sahara occidental

La direction générale pénitentiaire marocaine se venge d’un prisonnier politique sahraoui en le mettant au Cachot

Le 03 décembre 2018 la direction pénitentiaire de la prison locale Bouzakaren, a pris la décision punitive, humiliante et inhumaine a l’égard du Mohamed Tahlil, prisonnier politique sahraoui membre de groupe GDEIM IZIK en le mettant dans une cellule d’isolement (Cachot) pour une période de 45 jours.

Et selon les informations qu’a pu collecter la ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS), que le prisonnier politique sahraoui Mohamed Tahlil , se trouve dans une cellule d’isolement dans des conditions pénibles privé de ses vêtements après avoir refusé de s’habiller des vêtements réservés aux prisonniers du droit commun, privé aussi des couvertures et de traitements médicaux, a savoir que Mohamed Tahlil soufre d’une maladie chronique et nécessite l’assistance médicale. 

L’Association pour la protection des prisonniers sahraouis n’exclut pas que les traitements cruels et inhumains infligés aux prisonnier politique sahraoui Mohamed Tahlil s’inscrivent dans le cadre de la politique de représailles adoptée par la direction pénitentiaire marocaine à l’encontre des prisonniers politiques sahraouis.

 

La ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines
El Aaiun / Sahara Occidental
07 décembre 2018

Le Maroc et son souverain Mohamed VI, au-dessus des règles et des décisions prises par le Haut Conseil des Droits de l’Homme, pour combien de temps encore ?

Pièces du dossier de dénonciation des représailles commis à l’encontre de Naâma Asfari par le Maroc instruit durant cet été 2018 par l’ACAT et l’ISHR – International Service Human Rights qui dispose de bureaux à Genève et à New York  auprès du CAT  du Haut Conseil aux Droits de l’Homme à Genève.

Naâma a été associé à toute la démarche par l’intermédiaire de Claude Mangin son épouse.

A noter : Le rapport de septembre du Secrétaire Général  de l’ONU y fait référence.

Cette dénonciation s’inscrit dans le cadre du suivi de la plainte déposée le 24 février 2014 contre le Maroc par l’ACAT et le Cabinet Ancile et de la condamnation du Maroc par le CAT le 16 novembre 2016. 

Le Maroc n’a pas tenu compte des 3 recommandations qui lui ont été notifiées dans cette condamnation comme le montrent ces documents.