Né le 31 décembre 1978 à Laâyoune
Célibataire
Condamné à 25 ans de prison le 17 février 2013 par le Tribunal Militaire de Rabat, puis par la Cour d’Appel de Salé/Rabat, lors du procès du groupe de Gdeim Izik le 19 juillet 2017.
Militant pour les droits humains
Arrêté le 12 décembre 2010 pour sa participation au camp de Gdeim Izik. Est transféré à la Prison noire de Laâyoune où il est détenu jusqu’au 17 juin 2011 date de sa libération. Mais après cette libération, la police l’arrêta et le transféra à la prison de Salé, au Maroc, à environ 1200 km au Nord de Laâyoune.
Avant de planter sa tente à Gdeim Izik, El Fakir a fait partie d’une délégation de défenseurs Sahraouis des Droits Humains invités à se rendre à Alger par le Front Polisario, le mouvement de libération Sahraoui installé dans les camps de réfugiés en Algérie.
El Fakir a été condamné à 25 ans de prison par la Cour d’Appel le 19 juillet, sous l’inculpation de meurtre d’agents publics dans l’exercice de leur fonction, avec l’intention de tuer. Lors de l’instruction de El Fakir le 22 mars, celui-ci déclara, sous les cris du Ministère public : « Je condamne la politique de la faim menée par l’occupant marocain et la politique des compagnies étrangères qui soutiennent les forces d’occupation marocaine »
La détention arbitraire de El Fakir a été traitée dans une communication conjointe publiée par les Procédures Spéciales des Nations Unies le 20 juillet 2017 (AL. Mar 3/2017). Le texte souligne que l’arrestation et la détention du groupe des défenseurs des droits humains sahraouis sont intervenues en réponse à l’exercice de leur droit à la liberté d’expression et à la liberté de réunion dans le camp de Gdeim Izik. Auparavant, le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU avait noté les conditions de détention déplorables et les témoignages de torture des prisonniers de Gdeim Izik dans son rapport par pays de 2014 (A/HRC/27/48/Add.5).
MOHAMED MBAREK ALI SALEM LEABEID – dit EL FAKIR
Numéro d’écrou 6329
Prison locale Tan Tan
82000 TAN TAN – MAROC
