Né le 26 juin 1981 à Laâyoune
Marié – 3 enfants.
Condamné à 25 ans d’emprisonnement le 17 février 2013 par le Tribunal Militaire de Rabat, et par la Cour d’Appel de Salé/Rabat, arrêt du 19 juillet 2017 dans le procès du Groupe de Gdeim Izik
Manifestant pour la libération des prisonniers de Gdeim Izik
Il est l’un des rares Sahraouis qui a eu la chance de trouver un emploi local. Baibat travaillait pour une administration locale.
Le 15 août 2011 Baibat a été arrêté par la police marocaine à Laâyoune.
Le 19 juillet 2017 Baibat a été condamné à 25 ans d’emprisonnement par la Cour d’Appel de Salé/Rabat, et déclaré coupable de participation à meurtre et le meurtre d’un officier public dans l’exercice de ses fonctions, commis avec intention de tuer. Baibat a déclaré à la Cour qu’il ne se trouvait pas dans le camp de Gdeim Izik durant les événements, et que sa seule relation avec le camp était sa mère qui y avait installé une tente. La preuve principalecontre Baibat est constituée des procès-verbaux de police. Baibat a déclaré qu’il avait été forcé sous la menace de signer les procès-verbaux, et que les procès-verbaux comportaient des espaces vides qui avaient été remplis par la police après.
La détention arbitraire de Mohamed Juna Dah Abdelwadud dit Baibat a été traitée dans une communication conjointe des Procédures spéciales des Nations Unies, le 20 juillet 2017 (AL Mar 3/2017). Le texte souligne que l’arrestation et la détention du groupe des défenseurs des droits humains sahraouis sont intervenues en réponse à l’exercice de leur droit à la liberté d’expression et à la liberté de réunion dans le camp de Gdeim Izik. Auparavant, le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU avait noté les conditions de détention déplorables et les témoignages de torture des prisonniers de Gdeim Izik dans son rapport par pays de 2014 (A/HRC/27/48/Add.5).
Mohamed Juna Dah Abdelwadud dit Baibat
Numéro d’écrou 4977
Prison locale de Bouizakarne
81050 Bouizakarne – Maroc