Né le 24 mars 1980 à Laâyoune
Célibataire
Condamné à 25 années d’emprisonnement le 17 février 2013 par la Cour militaire de Rabat, peine réduite à 20 ans par la Cour d’Appel de Salé/Rabat, jugement rendu le 19 juillet 2017 lors du procès du groupe de Gdeim Izik.
Membre du Comité de Dialogue du Camp de Gdeim Izik.
Initialement condamné à 25 ans de prison par le tribunal militaire en 2013, sa peine fut réduite à 20 ans en 2017. Toubali a participé au camp de Gdeim Izik en tant que membre du Comité de dialogue.
Toubali a été renversé par un SUV de la police le 7 novembre 2010 – la veille du démantèlement du camp. Emmené à l’hôpital de Laâyoune, on lui a refusé toute assistance médicale.
Toubali a été arrêté le 2 décembre 2010, accusé d’avoir assassiné un policier marocain à Gdeim Izik le 7 novembre alors qu’il était chez lui, où il se remettait de l’accident avec le SUV.
Pendant sa détention, Toubali a été soumis à la torture : il a été violé avec une matraque, aspergé d’urine et d’eau froide, alors qu’il avait les yeux bandés, qu’il était nu et menotté et soumis à des insultes et à des passages à tabac.
La détention arbitraire d a été traitée dans une communication conjointe publiée par les Procédures Spéciales des Nations Unies le 20 juillet 2017 (AL Mar 3/2017). Le texte souligne que le groupe des défenseurs sahraouis des droits humains avaient été arrêtés et détenus en réponse à leur liberté d’expression et de réunion dans le camp de Gdeim Izik. Avant cela, le Groupe de travail sur les Détentions Arbitraires de l’ONU avait noté les conditions de détention déplorables et les témoignages de torture faits par les prisonniers de Gdeim Izik dans leur rapport de 2014 par pays (A/HRC/27/48/Add.5).
Abdallahi Ahmed Elhafed dit Toubali Numéro d’écrou 4978 Prison locale de Bouizakarne, 81050 Bouzakarne – Maroc