Selon les informations transmises par sa soeur, Oum Saad Bourial, Mohamed Bourial, du groupe dit de Gdeim Izik, jugé illégament et condamné à 30 ans de prison en 2017, observe depuis le mardi 1er mars une grève de la faim illimitée. Mohamed Bourial proteste contre ses mauvaises conditions de détention à la prison de Aït Melloul 2 et demande son transfert auprès de sa famille à Laâyoune occupée, la fin de son isolement qui dure depuis septembre 2017, le respect de ses droits aux soins médicaux conformément aux obligations internationales.
Il réclame d’être traité comme prisonnier politique sahraoui, le respect de tous ses droits fondamentaux à commencer par le droit à recevoir des visites régulières, le droit au téléphone, le droit à la nourriture, aux études et l’arrêt des harcèlements commis par les fonctionnaires et les gardiens de la direction pénitentiaire.
Communication du Bureau exécutif de la Ligue pour la Protection des Prisonniers Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS).
Photographie de couverture – Rassemblement 16 octobre 2020 aux Invalides en soutien aux prisonniers politiques
Mohamed Bourial
Encore un peuple que l’on opprimé pour pouvoir lui voler ses richesses. Quelle honte pour le peuple marocain qui laisse faire cela à son gouvernement. Et honte à tous les pays qui soutiennent cette situation
En effet, le pillage des ressources appartenant au peuple Saharawi n’a que trop duré. La clique du royaume du hashish pille sans vergogne les ressources halieutiques et les
réserves de phosphate de ce peuple qui résiste à l’envahisseur. Les récentes manifestations des Saharawis dans les villes occupées de Dakhla et Boujdour ont clairement démontré le rejet de l’envahisseur marocain par la population Saharaouie. Il est temps que le peuple Saharaoui retrouve sa souveraineté