Régulièrement notre site www.ecrirepourlesliberer.com s’efforce de recueillir de nouvelles informations sur les prisonniers politiques sahraouis et de mobiliser pour les défendre et obtenir leur libération. Leurs conditions d’emprisonnement se dégradent comme se dégradent leurs possibilités de communiquer entre eux et avec leurs proches.
Aussi il nous semble très important que le Président de la RASD Brahim Ghali, très attentif depuis une dizaine de jours avec les responsables santé à protéger les réfugiés de l’épidémie, s’inquiète de la situation d’autres citoyens sahraouis également précieux : les prisonniers politiques enfermés pour de longues années dans les prisons marocaines, condamnés pour certains jusqu’à perpétuité à l’issue de procès à charge. Il en appelle au Secrétaire Général des Nations Unies afin qu’il intervienne vigoureusement auprès des autorités marocaines et obtienne leur libération. Tous ces hommes et cette femme ne sont-ils pas en prison pour avoir simplement défendu publiquement l’autodétermination, au fronton des résolutions de l’ONU depuis 1966 ?
Nous saluons aussi l’engagement de l’ASDHOM, association marocaine de défense des droits de l’homme qui appelle à la libération de tous les prisonniers politiques au Maroc, en insistant sur la situation des militants rifains.
Ces libérations, simples gestes de stricte justice, mettraient mieux à l’abri de l’épidémie ces prisonniers dont une majorité est de santé précaire, représenteraient de la part des autorités marocaines un geste honorable à forte résonance internationale, et seraient en même temps une manière de mettre les prisonniers de droit commun dans des conditions de plus grande sécurité sanitaire en leur laissant de fait davantage d’espace dans ces prisons que l’on sait surpeuplées.
One comment