Né le 13 novembre 1970 à Laâyoune
Marié, 2 enfants
Condamné à 30 ans le 17 février 2013 par le Tribunal Militaire de Rabat, sentence confirmée par la Cour d’Appel de Salé/Rabat, arrêt du 19 juillet 2017 du procès du groupe de Gdeim Izik.

Membre du Comité de dialogue de Gdeim Izik.
Bourial et sa famille avaient planté leur tente dans le camp de Gdeim Izik. Mohamed Bourial était membre du Comité de dialogue.

Il a été arrêté par l’armée marocaine le 8 novembre 2010 dans le camp et transféré au quartier général de l’armée à Laâyoune. Il y a passé 5 jours, les yeux bandés, nu et sévèrement battu avec un câble en acier.

Bourial a déclaré à la Cour d’Appel qu’il était innocent de toutes les accusations et il a insisté sur le fait que les rapports de la police avaient été falsifiés et qu’il n’avait pas été informé de leur teneur avant qu’ils ne soient transmis au Tribunal Militaire de Rabat en 2013.  Ces rapports sont les principaux éléments de preuve des actes reprochés à Mohamed Bourial et, selon Mohamed Bourial, ils ont été falsifiés et signés sous la torture.

La détention arbitraire de BOURIAL a été traitée dans une communication conjointe des Procédures spéciales des Nations Unies, le 20 juillet 2017 (AL Mar 3/2017). Le texte souligne que l’arrestation et la détention du groupe des défenseurs des droits humains sahraouis sont intervenues en réponse à l’exercice de leur droit à la liberté d’expression et à la liberté de réunion dans le camp de Gdeim Izik. Auparavant, le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU avait noté les conditions de détention déplorables et les témoignages de torture des prisonniers de Gdeim Izik dans son rapport par pays de 2014 (A/HRC/27/48/Add.5).

Bourial Hassan Ahmed Salem dit Bourial

Numéro d’écrou 29793
Prison locale d’Aït Melloul 1,
80000 Aït Melloul
 – Maroc