Catégorie : Claude Mangin-Asfari

Écrire pour les libérer.

Claude Mangin-Asfari, épouse de Naâma Asfari a suspendu sa grève de la faim le 17 mai, après 30 jours de jeûne.

Claude Mangin-Asfari, retrouve peu à peu sa santé, elle remercie les milliers de signataires de l’appel au Président de la République qui ont joué un rôle important dans la prise de conscience de l’injustice subie, être privée de visiter son mari en prison.

Sans nouvelles positives encore elle appelle toujours à signer cet appel, dont les résultats sont régulièrement adressés à nos autorités.


Rappel du contexte

Claude Mangin-Asfari a décidé de commencer une grève de la faim ce 18 avril après avoir été refoulée pour la 4ème fois par les autorités marocaines. Depuis 22 mois, elle est interdite de visiter son mari, Naâma Asfari, prisonnier politique sahraoui, détenu depuis 7 ans au Maroc.
Philippe Bouyssou, maire d’Ivry/seine, a accepté de l’accueillir dans une salle de la mairie pour qu’elle puisse tenir sa grève de la faim en toute sécurité et en même temps médiatiser auprès de tous ceux et celles qui viennent la rencontrer sa volonté d’entrer au Maroc et de revoir son mari.

Claude Mangin-Asfari à la 42ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève

Avec la représentante du Front Polisario en Suisse et de nombreuses personnalités sahraouies et européennes présentes à l’occasion de cette session, elle a participé à différents rendez-vous et réunions pour plaider toujours en faveur du respect des droits humains au Sahara occidental occupé : liberté de parler, liberté de se réunir, liberté de manifester sans risquer les mauvais traitements ou la prison.

Ces rencontres sont-elles utiles, quand leurs résultats sont rarement à la hauteur de ce qu’on peut espérer  ? En tout état de cause, les experts et juristes du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et des Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme ne peuvent ignorer les témoignages des Sahraouis, qu’il s’agisse d’anciens disparus, d’ex-prisonniers ou de défenseurs des droits de l’homme. Ils ne peuvent ignorer non plus le témoignage de l’épouse d’un des prisonniers politiques sahraouis incarcérés depuis près de 10 ans au Maroc, que l’on empêche de rendre visite à son mari : Claude Mangin-Asfari. Lire plus

Claude Mangin, une «femme courage» au service des droits du peuple sahraoui

Le Festival Cinéma et droits de l’homme* de Toulouse et Région midi Pyrénées a inscrit dans son programme de janvier 2019 une cause très oubliée, celle du peuple sahraoui: 3 soirées avec film et débat autour du documentaire, «Dis-leur que j’existe-une histoire sahraouie» de Manue Mosset, à Toulouse, Lavelanet et Tarbes et aussi une exposition de photos de Maurice Cuquel à «l’Espace diversités et laïcité» de Toulouse intitulée «Retour sur terre» sur les conditions de vie du peuple sahraoui de la République Arabe Sahraouie en exil dans les Campements de réfugiés près de Tindouf dans le Sud Ouest algérien. Les 3 soirées étaient organisées avec le soutien de l’ACAT.

Pour ces événements, une invitée remarquable, Claude Mangin, l’épouse de Naâma Asfari, militant sahraoui pacifique, défenseur des droits humains, emprisonné au Maroc. A l’Espace des diversités, Claude témoigne devant le public présent, représentants des associations, 2 élues de la Mairie de Toulouse et du Conseil régional, ainsi qu’un responsable d’une association sahraouie et de sa famille. Le documentaire a été présenté au cinéma Le Cratère. Antony Jean, photographe et vidéaste originaire de la région était présent. Ses images ont été à l’origine de ce film. Son témoignage a été percutant: Il était présent lors du plus grand rassemblement pacifique de protestation de Gdeim izik installé à 10 km de Laayoune capitale du Sahara occidental occupé par le Maroc. Ce Campement de la dignité a réunit plus de 20 000 Sahraouis dans 8000 tentes en octobre- novembre 2010. Il raconte la lutte de son mari, militant pacifique, emprisonné depuis novembre 2010 avec 23 autres pour un crime qu’ils ne peuvent avoir commis. L’assassinat présumé de 11 membres des forces armées marocaines lors de l’attaque du Camp de Gdeim Izik par l’armée marocaine a eu lieu le lendemain de son arrestation dans une maison d’un ami à Laayoune, le 7 novembre! Ils subissent alors des tortures, sont contraints à des aveux forcés et transférés à la prison de Salé près de Rabat. En 2013, ces 24 civils sont jugés par un tribunal militaire lors un procès inéquitable: Naâma Asfari est condamné à 30 ans de prison et les autres à des peines allant de 20 ans à perpétuité. Après un arrêt de la Cour de cassation marocaine en 2016 un nouveau procès en Appel a eu lieu à Rabat devant une cour civile. Les mêmes peines ont été prononcées après 7 mois de procès sans plus de preuves. A l’issue de ce procès, représailles et vengeance se sont abattues sur le groupe qui a été dispersé dans 7 prisons du royaume en contrevenant au Droit International Humanitaire des Conventions de Genève, le droit de la guerre auquel adhèrent Maroc et Polisario qui stipule qu’ils devraient être incarcérés près de leurs familles en Territoire occupé du Sahara Occidental. Le droit de visite aux familles qui viennent de si loin est très limité ainsi que l’accès aux soins, à la promenade et au téléphone de la prison.

A cause de son engagement, Claude Mangin a elle été interdite de visite pendant 2 ans et demi et vient seulement être autorisée à revoir son mari, à la suite de sa grève de la faim observée durant 30 jours en avril 2018. Naâma Asfari a reçu le prix 2017 des droits de l’homme décerné par la Fondation ACAT pour la dignité humaine en janvier 2018. Le Comité contre la Torture de l’ONU à Genève a condamné le Maroc pour la 1ère fois pour fait de tortures sur Naâma en décembre 2016. Cette condamnation demandait au Maroc de le libérer, de juger ses tortionnaires et de ne pas faire subir de représailles sur lui et sa famille.

Un bref rappel historique: le peuple sahraoui se bat pour sa terre depuis le départ de l’Espagne en 1976 de son ancienne colonie le Rio de Oro, disputée entre le Maroc et la Mauritanie. Une partie de la population a fui les bombardements aériens du Maroc et de son allié français et s’est réfugiée en Algérie où elle vit dans des Campements, dans des conditions très précaires, dans la région désertique de Tindouf. Ces Campements sont sous la responsabilité du HCR -Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU et sont administrés par le Gouvernement de La RASD-République Arabe Sahraouie Démocratique en exil et le Front Polisario. L’autre partie de ce peuple restée au Sahara Occidental occupé militairement par le Maroc subit persécutions et discriminations de la part de l’administration coloniale, des forces de l’ordre et parfois des colons marocains installés massivement depuis 1976 pour exploiter illégalement les richesses du SO en particulier ressources halieutiques et phosphates. La construction par le Maroc soutenu par les ingénieurs français et israéliens d’un mur de sable de 2700 km, doublé de fossés anti-chars et renforcé par des mines anti-personnels divise le territoire et met en danger les populations et le travail de la mission de la Paix l’ONU, la MINURSO, créée en 1991 lors du cessez le feu signé par le Maroc et le Polisario pour superviser l’organisation d’un référendum d’autodétermination, jamais réalisé. Cependant le Maroc, toujours très lié à la France est sur la sellette, 2 arrêts de la Cour Européenne de Justice en décembre 2016 et février 2018, stipulent que le Sahara ne fait pas partie du Maroc et que les traités d’association pour les produits agricoles et la pêche ne sont pas applicables à ce territoire. Sous pression de l’ONU, le Maroc a accepté récemment de revenir à la table des négociations qui doivent reprendre en mars prochain avec le Polisario pour l’organisation du référendum d’autodétermination promis depuis 1991.

Françoise Laborde

* Le FCDH de Toulouse est organisé depuis 12 ans par un Collectif d’associations: Amnesty International, Les Amis du monde diplomatique, le CCFD-Terre solidaire, l’Ecole des droits de l’homme, Médecins sans frontières et Médecins de monde le coordinateur.


Pour plus d’infos: www.ouiso.eu site de l’Observatoire Universitaire International Sahara Occidental, pour soutenir les Sahraouis, une association: les Amis de la RASD qui organise des missions de Solidarité, l’accueil d’enfants sahraouis des Camps de réfugiés pendant l’été, le parrainage des prisonniers politiques… www.association-des-amis-de-la-rasd.org   www.ecrirepourlesliberer.com un facebook Les Amis de la République sahraouie, et le site de l’ACAT www.acatfrance


Claude-Naama Asfari

Communiqué de presse – Un parloir de prison tant espéré

En ce début d’année 2019, Claude Mangin- Asfari a eu enfin la possibilité d’entrer au Maroc sans risquer d’être refoulée dès l’aéroport de Rabat. C’est pour elle, pour son époux Naama Asfari en prison pour 30 ans à Kénitra, c’est pour nous tous une très belle victoire sur l’intolérance et sur le non-respect des droits humains.

En effet, il a fallu 30 mois d’interdiction d’entrée au Maroc, 4 expulsions, 30 jours de grève de la faim et l’engagement de Monsieur le Ministre des Affaires étrangères devant l’Assemblée nationale, à la demande du Président de la République, pour obtenir ce droit élémentaire : rendre visite à son mari emprisonné.

Depuis son retour, nous avons reçu deux échos du Maroc.

Le premier est un texte de Naama Asfari, qui vaut d’être cité pour la portée de son message : « Cette décision de nous accorder ce droit de visite, nous l’accueillons comme un signe d’apaisement. Nous espérons que cette décision est guidée par une bonne volonté et qu’elle sera suivie de beaucoup d’autres actes qui dans un futur proche confirmeront cette volonté d’arrêter la politique de représailles systématiques et de vengeance que nous subissons depuis un an et demi. Nous espérons que c’est le début du respect de tous nos droits en tant que détenus de guerre (civils) et tout particulièrement celui de notre droit au transfert en Territoires occupés avant notre libération inconditionnelle.»

Le deuxième émane du site 360.ma, très proche du Makhzen – le pouvoir royal marocain –, qui annonce l’entrée de Claude Mangin au Maroc, mais semble aussitôt le regretter tant il la traite de manière odieuse. Pourtant, en dénonçant par le menu les engagements de conviction de Claude Mangin, cet organe de presse en vient à souligner l’importance des soutiens reçus par le Front Polisario et à reconnaître l’unité du peuple sahraoui où qu’il soit!

Une telle mobilisation de conviction, celle de Claude Mangin, de l’association des Amis de la RASD, de l’ACAT et de bien d’autres associations solidaires, d’élus, de citoyens, d’hommes d’Église ne s’achève pas avec cette première victoire. Les 19 prisonniers de Gdeim Izik, tous condamnés à des peines insensées, ont besoin de notre soutien et de notre engagement pour gagner au plus vite leur libération. Rendez-vous sur le site www.ecrirepourlesliberer.com : il nous donne à tous l’opportunité d’exprimer ce soutien.

Régine Villemont
Paris le 21 janvier 2019

Claude-Naama Asfari

Un espoir enfin abouti : Claude a pu retrouver Naama à la prison de Kénitra

L’année 2019 a donc bien commencé pour nous tous ! NOUS NOUS REJOUISSONS pour Claude et Naâma qui ont pu ENFIN, APRES 30 MOIS D’INTERDICTION, 4 expulsions, 30 jours de grève de la faim et l’engagement du Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Le Drian devant l’Assemblée nationale,  se retrouver dans un bureau de la prison de Kénitra ce lundi 14  janvier et mardi 15 janvier 2019, pendant 1h30.  D’après Claude, dans de bonnes conditions de respect. Naâma semble aller bien surtout au moral, il partage pleinement cette victoire ! Mais il dénonce les représailles dont lui-même et ses camarades de Gdeim Izik sont trop souvent les victimes.

Peut-on l’expliquer ? Notre engagement à tous autour de Claude en grève de la faim, la diversité des soutiens, une couverture presse significative, une pétition et un site très actif ont sans aucun doute fait émerger l’expression d’une opinion attachée au respect des droits humains mais aussi à la situation du peuple sahraoui en exil ou occupé depuis 45 ans et à celle des 22 prisonniers politiques sahraouis, victimes d’un procès à charge, qui les a condamnés à des peines lourdes injustifiées. Comme Naâma, ils attendent de nous tous, associations solidaires, associations des droits de l’homme, citoyens, un soutien vigoureux qui les aide à gagner au plus vite leur libération.

Le Maroc et son souverain Mohamed VI, au-dessus des règles et des décisions prises par le Haut Conseil des Droits de l’Homme, pour combien de temps encore ?

Pièces du dossier de dénonciation des représailles commis à l’encontre de Naâma Asfari par le Maroc instruit durant cet été 2018 par l’ACAT et l’ISHR – International Service Human Rights qui dispose de bureaux à Genève et à New York  auprès du CAT  du Haut Conseil aux Droits de l’Homme à Genève.

Naâma a été associé à toute la démarche par l’intermédiaire de Claude Mangin son épouse.

A noter : Le rapport de septembre du Secrétaire Général  de l’ONU y fait référence.

Cette dénonciation s’inscrit dans le cadre du suivi de la plainte déposée le 24 février 2014 contre le Maroc par l’ACAT et le Cabinet Ancile et de la condamnation du Maroc par le CAT le 16 novembre 2016. 

Le Maroc n’a pas tenu compte des 3 recommandations qui lui ont été notifiées dans cette condamnation comme le montrent ces documents.

Recommandations pour assurer le suivi de la grève de la faim de Claude Mangin-Asfari

Dernières nouvelles de l’issue de la grève de la faim de Claude Mangin-Asfari : pas de réaction positive de la part des autorités marocaines alors que notre Ministère se dit toujours en négociations !

Pour l’aider ! Adressons-nous au Roi du Maroc !

N’hésitez pas à rejoindre les nombreux parrains-marraines des prisonniers sahraouis. Ils ont besoin de vous pour la correspondance et pour un soutien financier pour eux et pour leurs familles. Prenez l’engagement d’un versement mensuel de quelques euros… Tellement important pour leur quotidien et surtout pour leur défense.


Recommandations pour assurer le suivi de la grève de la faim de Claude Mangin-Asfari et reprendre la mobilisation dès septembre pour Claude et Naâma et tous les prisonniers politiques sahraouis.


Le contexte :

Claude Mangin-Asfari a suivi une grève de la faim pendant 30 jours en mairie d’Ivry, vers la fin de laquelle elle a reçu, ce 15 mai, l’assurance de la part du Ministre français des Affaires Étrangères que son entrée au Maroc serait possible sans doute dans le courant de juin (le Ministre répondait alors à une question orale du député Jean-Paul Lecoq, faite en son nom et en celui de plusieurs parlementaires engagés dans le soutien à Mme Mangin-Asfari). Aussi a-t-elle suspendu sa grève le 17 mai. À noter que cet engagement de nos autorités est la conséquence, bien sûr, de l’action de Claude et de la significative mobilisation qui l’a entourée. Un élément décisif a été un courrier de la Présidence de la République invitant le MAE à négocier avec les autorités marocaines : il correspondait sans ambiguïté aux demandes de notre amie et du comité de suivi de la grève. Lire plus

Claude Mangin-Asfari

Premier bilan de la grève de la faim de Claude Mangin-Asfari

Premier bilan de la grève de la faim de Claude Mangin Asfari Une trentaine de personnes (responsables associatifs, élus, citoyens d’Ivry) se sont retrouvées ce 9 juin 2018, à la maison de l’écologie à Ivry, pour faire un premier bilan de la grève de la faim suspendue par Claude Mangin-Asfari le 17 mai, après 30 jours de jeûne.

Claude n’était pas présente, elle se repose loin d’Ivry, de la foule et du bruit, en montagne tout près de ses parents, mais elle nous a fait part, par message courriel, des dernières informations reçues. Monsieur Sylvain Fourrière, sous-directeur Afrique du Nord au Ministère des Affaires étrangères, lui a indiqué qu’il poursuivait les négociations avec Monsieur l’Ambassadeur du Maroc, qui lui a semblé selon ses mots « plutôt bien disposé ».

Premier bilan de la grève de la faim de Claude Mangin AsfariLes présents réunis ce 9 juin s’en sont réjouis, observant ces premières avancées et l’engagement continu du Ministère français. Ils restent cependant très attentifs dans l’attente d’un accord officiel permettant à Claude d’entrer au Maroc et de visiter avant la fin du mois de juin son mari, Naâma Asfari et restent mobilisés.

Chacun des présents lui adresse ses chaleureuses amitiés, lui souhaite plein de courage pour retrouver la forme, reprendre son travail au collège et prendre très vite l’avion pour Rabat !

Ivry le 9 juin 2018

Claude Mangin-Asfari

Soutenir Claude Mangin-Asfari

22 mai, Claude Mangin-Asfari, retrouve peu à peu sa santé, elle remercie les milliers de signataires de l’appel au Président de la République qui ont joué un rôle important dans la prise de conscience de l’injustice subie, être privée de visiter son mari en prison.

Sans nouvelles positives encore elle appelle toujours à signer cet appel, dont les résultats sont régulièrement adressés à nos autorités.

Signez, partagez la pétition Change.org



 

#DroitDeVisite

Claude Mangin-Asfari – Naâma Asfari



Témoignage : Après la suspension de la grève de la faim de Claude, la solidarité ne s’arrête pas !

Lors du festival de l’Énergie organisé par la Caisse Centrale d’Activités de l’Énergie du 19 au 21 mai 2018 à Soulac, rassemblant sur 2 jours 15 a 20 000 agents des Industries Electriques et Gazières, chaque région était représentée et choisissait unethématique. Avec celle de Bordeaux, nous avons organisé un espace dédié à la cause sahraouie , en lien avec l’accueil des enfants sahraouis de cet été. Cet espace nous a également permis de mettre en avant la situation de Claude MANGIN-ASFARI avec un texte de soutien que nous allons adresser au Président de la République, tous ceux et celles qui sont venus discuter avec nous ont été invités à signer la pétition en ligne. Nous avons aussi présenté le projet d’électrification des camps et l’aide nécessaire pour le perfectionner sans oublier de donner les dernières informations sur la situation des réfugiés sahraouis de Bordeaux.

Voilà quelques images de notre espace et de notre exposition destinée à mieux faire connaître la cause sahraouie et le combat de Claude Mangin-Asfari et des images de notre tente où nous proposions aux festivaliers une discussion avec des Sahraouis de Bordeaux, autour d’un thé et la signature de la pétition en ligne.

Les festivaliers qui étaient venus pour la fête ont pris le temps de découvrir notre exposition et ont été sensibles à la décision prise depuis deux ans par les autorités marocaines de priver Mme Mangin du droit de visiter son mari, Naâma Asfari, prisonnier politique sahraoui. Ils espèrent que très vite du fait de l’engagement des autorités françaises, elle pourra à nouveau le visiter.
Nos amitiés de Bordeaux .

Karima – le 20 mai 2018 Bordeaux

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Suspension de la grève de la faim le 17 mai 2018
Communiqué de presse – AARASD

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CP – Claude Mangin-Asfari décide au 30ème jour de grève de la faim de suspendre son action


Communiqué de presse
Claude Mangin-Asfari décide au 30ème jour de grève de la faim de suspendre son action

 

Claude Mangin-Asfari a décidé cette grève alors qu’elle était, pour la quatrième fois, refoulée du Maroc et interdite de rendre visite à son mari, Naäma Asfari, prisonnier politique sahraoui.
Depuis le 18 avril, cette grève a suscité un élan de soutien et de sympathie d’une ampleur étonnante alors que la question du Sahara occidental et de l’autodétermination du peuple sahraoui, en arrière-plan de cette action, sont plutôt ignorés en France.

Face à la légitimité de cette demande, face aux risques pris pour la faire aboutir et face à l’ampleur et à la diversité des soutiens, les autorités françaises ont engagé, à la demande du Président de la République, des négociations approfondies avec les autorités marocaines. Cet engagement a clairement été formulé par Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Jean-Yves Le Drian, en réponse à une question orale présentée par Monsieur Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime, ce 15 mai à l’Assemblée nationale.

C’est pourquoi, Claude Mangin-Asfari a décidé ce 17 mai de suspendre sa grève, déclarant en mairie d’Ivry-sur-Seine, sa confiance dans les autorités françaises à faire aboutir auprès des autorités marocaines, sa demande d’entrer librement au Maroc. Cette confiance nous la partageons aujourd’hui, mais restons vigilants tant la position des autorités marocaines se durcit à l’égard des entrées d’étrangers qui lui semblent suspectes, car trop proches de la cause de l’autodétermination du peuple sahraoui.

Aussi, si la réponse tarde à venir, nous ne manquerons pas de renouveler cette première mobilisation et appelons dès à présent, amis, parlementaires, militants associatifs à s’adresser au Président de la République afin de lui renouveler la demande de Madame Mangin-Asfari et l’encourager à rendre effective sa première réaction visant à confier au Ministre des Affaires étrangères le soin de négocier avec son homologue marocain pour permettre à Madame Mangin-Asfari de visiter régulièrement son mari.

Régine Villemont, Présidente de l’AARASD
Comité de soutien à Claude Mangin-Asfari


Claude Mangin-Asfari
Claude Mangin-Asfari #DroitDeVisite
Claude Mangin-Asfari
Claude Mangin-Asfari – 19ème jour de greve de la faim

 

 

 

 

 

 

 


30 JOURS DE GREVE DE LA FAIM

du mercredi 18 avril 2018
au 17 mai 2018

 



Ma chère Claude,
Permettez, bien que nous ne nous connaissions pas, que je m’adresse à vous en ces termes.
En effet, la nouvelle, apprise par la presse, de votre grève de la faim a fait remonter à la surface des souvenirs maintenant vieux de plus de 40 ans et qui me poussent aujourd’hui à m’adresser à vous, avec un fort sentiment de solidarité et d’amitié.

Je m’appelle Lucile Daumas, je réside au Maroc depuis 1973. En février 1977, mon mari, arrêté 13 mois plus tôt, fut condamné lors de l’un des procès emblématiques de ce que certains appellent aujourd’hui les années de plomb, à 20 ans de détention. Plus de trente siècles de détention furent ainsi distribués à la louche à la fin de ce procès à quelques 138 prisonniers ! … LIRE PLUS

Lettre à Claude Mangin, épouse de Naama Asfari, prisonnier sahraoui au Maroc de Lucile Daumas, membre d’Attac/Cadtm Maroc – 15/05/2018


La presse en parle


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